L’artiste Abderrahmane Ouardane à la Galerie Venise Cadre : Traces de lumières à Casablanca


ALAIN BOUITHY
Mercredi 10 Février 2010

Les dernières œuvres de l’artiste peintre Abderrahmane Ouardane sont accrochées aux cimaises de la galerie d’art Venise Cadre, jusqu’au 24 février courant, sous le signe «Traces de lumières et griffes d’ombres».
Le vernissage de l’exposition a eu lieu récemment en ce même espace dédié à l’art, en présence notamment de plusieurs personnalités du monde des arts et de la culture. Ainsi que de nombreux étudiants venus apprécier l’œuvre d’un artiste qu’on ne présente plus et plonger dans l’univers pictural riche et varié de l’infatigable peintre qu’il est.
Dans une ambiance sereine et conviviale, professionnels et curieux ont longuement scruté les toiles de cet artiste d’exception, qu’on a longtemps présenté comme le « peintre de la femme » et ce pour mieux savourer les fruits du génie et les particularismes de ses œuvres. Abderrahmane Ouardane n’a pu vivre cet engouement du public présent, tant il était occupé à signer des autographes. Car ce soir, l’artiste présentait aussi le livre qui lui est consacré par cinq auteurs et critiques d’art internationaux. Ces derniers y revisitent le parcours diversifié et cohérent du peintre.
Ouverte jusqu’au 24 février, cette exposition réunit plusieurs tableaux traduisant l’obsession de son auteur à toujours se renouveler. Puisqu’il s’agit d’un concept nouveau qui a déjà fait des émules à l’Hexagone, notamment à Monaco et à Nice (France). Un concept qui se veut créatif  «qui se situe dans le prolongement des recherches que j’ai engagées au niveau du signe et de ses relations avec le spirituel et le sacré», explique le peintre, précisant que  cette collection a nécessité deux ans de préparation.
« Chacune de ses œuvres trahit, d’une manière distincte et originale, son attachement viscéral à ses racines, à sa terre et à son ciel. Une sorte de mythe personnel et à chaque fois un récit passionnant, raconté par des signes, des codes ou des allégories à peine perceptibles, à la limite du visible et de l’invisible. Chaque récit se trouve lié à une portion de sa vie, à un espace et à un moment de son existence. Et c’est ainsi que son exposition vous invite à une série de voyages vers des lieux interdits et à travers des espaces intemporels .Il vous plonge dans les ténèbres de la terre noire, à l’odeur forte, puis vous y arrache pour vous expulser vers l’éclaboussante lumière d’un soleil à mille feux », apprécie l’écrivain et critique d’art André Robert Kass.
Après Tournon-Sur-Rhône, Antibes et Monaco, Abderrahmane Ouardane devait prochainement exposer ses œuvres  à Paris (14 mars) et à Montréal (12 juillet).


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