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Canicule précoce
Le dernier camouflet infligé à l’Algérie et ses pantins du Polisario est la carte reconnaissant la marocanité du Sahara publiée par la Confédération africaine de football (CAF) sur son portail officiel, à quelques jours du début de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun qui se tiendra du 9 janvier au 6 février 2022. Dans cette carte, les frontières du Royaume intègrent sans aucune ambigüité les provinces du Sud.
S’ajoute à cela un autre revers infligé cette fois-ci par la chaîne qatarie Al-Jazeera et la Ligue arabe qui ont adopté la carte du Maroc intégrant le territoire du Sahara, même si le soi-disant envoyé de l’Algérie pour le Sahara et le Maghreb, le sieur Ammar Belani, avait tenté récemment de minimiser l’importance de la carte officielle des pays arabes publiée par la Ligue arabe, arguant que celle-ci n’avait pas clairement «délimité» les frontières de ces pays. Mais cet argument est captieux, car, en plus de cette carte, les informations publiées dans le site officiel de la Ligue arabe et concernant la superficie du Maroc (710850 km2) et les pays limitrophes, à savoir la Mauritanie au sud et l’Algérie à l’est, prennent le contre-pied de la déclaration fallacieuse d’Ammar Belani qui semble prendre la place du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui n’a plus donné signe de vie depuis le 18 décembre. Dans une intention satirique, le journaliste algérien, Hicham Aboud, n’a pas manqué de lancer un avis de recherche pour retrouver le ministre disparu.
En outre, presque aucun pays dans le monde arabe ne soutient le régime algérien et ses thèses concernant le Sahara marocain. Ainsi, la dernière réunion ministérielle des ministres arabes de l'Habitat, qui s'est tenue le 14 décembre à Amman, a appelé à la nécessité de respecter la géographie et la souveraineté des Etats et de veiller, dans tous les événements organisés par les organes, fédérations et organisations affiliés au Conseil des ministres arabes de l'habitat, à publier la carte complète et indivisible du monde arabe. De même que le Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe a réitéré, le 14 décembre 2021, ses positions constantes en faveur de la marocanité du Sahara et de la préservation de la sécurité et de la stabilité du Maroc et de son intégrité territoriale.
En octobre dernier, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2602 (2021) renouvelant le mandat de la Minurso pour une année, soit jusqu’au 31 octobre 2022. Cette résolution constitue une victoire pour la diplomatie marocaine et un cuisant échec du régime militaire algérien et de sa diplomatie.
En effet, la nouvelle résolution, comme l’a expliqué l’ambassadeur marocain Omar Hilale, s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions du Conseil de sécurité et «conforte et confirme le continuum du processus des tables rondes avec ses modalités et avec ses quatre participants - le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario - en tant que seul et unique cadre pour le règlement" de ce différend régional.
L’on sait que le régime algérien a fait une campagne rageuse contre le processus des tables rondes avant l’adoption de ladite résolution. C’est le diplomate marocophobe, Ammar Belani, qui avait souligné que l’Algérie avait informé officiellement le Conseil de sécurité de l’ONU de son opposition au format de table ronde pour les négociations sur le règlement du conflit au Sahara.
«Nous confirmons notre rejet formel et irréversible de ce format dit de table rondes», devenu «contreproductif», avait déclaré Ammar Belani à l’agence de presse officielle APS. Néanmoins, le régime politico-militaire algérien a échoué à imposer ses conditions à la communauté internationale, d’où sa grande déception après l’adoption de cette résolution par une écrasante majorité (13 voix pour et 2 abstentions, soit aucun pays au sein du Conseil de sécurité n’a exprimé son appui aux thèses de l’Algérie et ses sbires du Polisario ».
En outre, le régime algérien refuse d’assumer sa responsabilité dans le dossier du Sahara sous prétexte que les deux parties dans ce conflit sont le Maroc et le Polisario. Cet argument ne tient pas la route et tout le monde sait que le régime d’Alger est la principale partie dans l’affaire du Sahara. Récemment, un haut responsable de l’administration des Etats-Unis a désigné le Maroc et l’Algérie comme les principales parties dans cette affaire, tout en faisant fi des séparatistes du Polisario.
«Concernant le Maroc et l’Algérie, nous avons maintenant un envoyé de l’ONU, Staffan de Mistura, l’un des diplomates les plus expérimentés au monde. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les parties pour garantir que Staffan soit nommé à ce poste», a assuré ce haut responsable américain lors du briefing de fin d’année sur la situation dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).
«L’Algérie, qui a créé le mouvement séparatiste du Polisario, finance toute la campagne de propagande contre le Maroc», a souligné l’agence de presse italienne (ASI), faisant observer que «les États-Unis ont joué un rôle clé dans l'adoption des dernières résolutions du Conseil, qui ont révélé encore une fois l'implication du régime algérien dans ce différend régional», selon une dépêche de la MAP.
Ce média italien a également indiqué que « ce dossier ne concerne que le Maroc et l’Algérie », estimant que « le choix de l'administration américaine de ne pas évoquer le Polisario n’est pas anodin ».
« En la citant nommément dans ses différentes résolutions, le Conseil de sécurité considère l’Algérie comme une partie au conflit et non plus comme un simple observateur ou un pays voisin », a commenté l’ASI.
L’année 2021 a été marquée par les tentatives du régime algérien et ses relais de faire pression sur l’administration de Biden pour qu’elle revienne sur la décision de Donald Trump reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Toutes ces tentatives se sont avérées des coups d’épée dans l’eau.
Bref, tant d’efforts consentis vainement et d’énormes moyens financiers dilapidés par le régime algérien notamment en 2021 pour des causes perdues au détriment de tout un peuple qui en a ras-le-bol, le hirak comme les interminables files des Algériens pour s’approvisionner en denrées essentielles tout en étant rares sur le territoire algérien sont là pour le prouver.
Tabet Mourad