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Malgré cette baisse de régime de l’industrie nationale, attestée par un solde d’opinion de 20%, les industriels restent toutefois optimistes. A ce propos, la moitié d’entre eux envisage une reprise de l’activité alors que 40% anticipent une stagnation de la situation.
Selon ladite enquête, qui précise que la contraction de l’activité aurait concerné l’ensemble des secteurs, ce sont les industries chimiques et parachimiques qui sont les plus concernées. Environ 60% des patrons de cette branche envisagent une baisse.
Pour ce qui est du prochain trimestre, les industriels restent globalement optimistes quant à l’amélioration de la situation. Néanmoins, ceux des industries électriques et électroniques anticipent une détérioration. Un constat qui s’avère normal lorsqu’on se rappelle que plus de 400 entreprises du secteur de l’électricité connaissent des difficultés financières à cause des retards de paiement des arriérés de l’ONEE qui s’accumulent depuis plus de 18 mois.
Cette détérioration de l’activité s’est reflétée à travers le repli des ventes globales en février par rapport au mois de janvier. «Le solde d’opinion ressort à -11 contre -35 le mois précédent», souligne ladite enquête. Cette rétraction observée des ventes recouvre une détérioration des ventes de la majorité des branches, particulièrement des industries chimiques et parachimiques.
Pendant ce temps, les industriels escomptent pour le deuxième trimestre une amélioration des ventes qui concernerait essentiellement les industries agroalimentaires, mécaniques et métallurgiques. A l’inverse, 73% des industriels de la branche chimique et para-chimique s’attendent dans le meilleur des cas à une stagnation sinon une baisse des ventes.
Dans ces conditions, 52% des industriels ont jugé normal le niveau du carnet de commandes. Une proportion qui atteint 35% dans la branche chimique et parachimique. Cette diminution des commandes a fait que les stocks des produits finis ont gardé le même niveau pour 70% des industriels. Tandis que 22% des industriels estiment qu’ils sont à un niveau supérieur à la normale. Ces proportions sont respectivement de 53% et de 45% pour les industries chimiques et parachimiques.
Par branche d’activité, les prix des produits finis auraient baissé dans les industries chimiques et parachimiques mais stagné dans le reste des branches de l’industrie











