-
L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
-
La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
-
Nous réaffirmons que la bande de Gaza fait partie intégrante des territoires palestiniens et de l'Etat palestinien unifié
-
Au CPS de l'UA, le Maroc réitère l’impératif de l’approche Nexus paix, sécurité et développement pour la prévention des conflits en Afrique
-
Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
Opposant Karim Ghellab à Abdelilah Benkirane, ce clash est survenu lors du colloque national sur «Le droit d’accès à l’information : levier de la démocratie participative», organisé par le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.
Au cours de son intervention, Karim Ghellab a tiré à boulets rouges sur le gouvernement dont il a critiqué le retard enregistré au sujet de la présentation d’un projet de loi concernant le droit à l’accès à l’information, alors qu’il a, en même temps, bloqué toutes les propositions émanant des parlementaires, estimant que seul le gouvernement a le droit de légiférer.
Au lieu de permettre au président de la Chambre des représentants de terminer son intervention, Abdelilah Benkirane qui n’a pas apprécié cette critique, a tenté de l’interrompre. Karim Ghellab, d’ordinaire calme et souriant, s’est insurgé en répétant à maintes reprises d’un ton ferme: «Ne m’interrompez pas, vous n’avez pas le droit de le faire».
Les relations entre le Parlement et le chef du gouvernement se sont détériorées récemment. Cette crise entre les deux institutions s’est manifestée clairement à travers la décision commune des groupes de l’opposition à la Chambre des représentants (en l’occurrence le Groupe socialiste, celui du Rassemblement national des indépendants, celui du Parti de l’authenticité et de la modernité et celui de l’Union constitutionnelle) de boycotter la séance mensuelle du vendredi 31 mai 2013. Laquelle constitue, comme le stipule l’article 100 de la nouvelle Constitution, un mécanisme important de contrôle de l’action du gouvernement.
Dans un communiqué commun, les quatre groupes parlementaires s’étaient élevés contre la logique du gouvernement et de sa majorité qui tiennent à monopoliser le temps et la programmation des questions et des thèmes. Un autre point qui irrite les Groupes parlementaires de l’opposition relève du blocage systématique de toutes leurs initiatives législatives par le gouvernement qui use, pour ce faire, de sa majorité numérique, alors qu’il a prouvé qu’il était « incapable d’élaborer les textes de lois pour l’opérationnalisation de la Constitution et notamment les lois organiques».