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"L'US Open 2010 est clairement un des tournants de ma carrière", estime aujourd'hui le Serbe de 24 ans, qui a usé Nadal jusqu'à le fatiguer, l'assommant de retours de service chirurgicaux et de points gagnants démoralisants.
"L'an dernier, mon US Open aurait pu facilement pu s'arrêter au 1er tour car j'étais mené 2 sets à 1 par mon compatriote Troicki, raconte Djokovic. J'ai réussi à gagner ce défi et ensuite je suis parvenu en finale après un super match contre Roger. Tu as besoin de ces rencontres pour construire ta confiance et croire que tu peux vraiment gagner des gros matches en Grand Chelem."
"Mon jeu n'a pas changé de façon drastique depuis cette époque mais il y a eu comme un déclic dans ma tête." Après avoir sauvé deux balles de match contre Federer en demi-finale en 2010, effaçant l'ombre de la défaite grâce à deux coups droits gagnants frappés avec une autorité qu'on ne lui connaissait alors pas encore, Djokovic avait été battu en quatre sets par Nadal dans un match au goût d'inachevé.
"Novak a parfaitement rebondi après sa défaite en finale de l'US Open l'an dernier contre Rafa (Nadal) où il pensait sûrement avoir des chances de gagner. Ce rebond après une telle déception montre qu'il a su prendre les bonnes décisions", analysait Federer avant le dernier Grand Chelem de la saison.
"Avantage psychologique"
Parmi les "décisions" en question, le Serbe s'est converti à un régime sans gluten après la découverte d'une intolérance alimentaire, il a un peu utilisé un caisson hyperbare dans le New Jersey -même s'il s'est défendu pendant l'US Open que cette technique ait pu avoir un lien avec son succès-, il a aussi trié sur le volet son entourage et son équipe et s'est inspiré de "Rafa et Roger".
"J'ai appris en regardant leur façon de se comporter en public, de gérer les choses et d'assumer des responsabilités", dit-il.
En un an, Nadal a pu mesurer le bond qualitatif de Djokovic, lui qui a été battu six fois en six finales cette saison par le Serbe.
"Son coup droit, son revers et son service ne sont pas meilleurs qu'avant, témoigne le Majorquin. Mais il commet moins d'erreurs et a accumulé tellement de confiance qu'il croit toujours en sa possibilité de jouer la balle de plus. " "Je ne sais pas s'il a amené le tennis à un autre niveau mais il joue très, très bien", souligne encore l'Espagnol.
"Je frappe des coups comme je ne le faisais pas avant, avec plus d'agressivité, confirme de son côté Djokovic, et j'ai désormais une approche différente des grands rendez-vous, surtout quand je joue contre deux grands champions comme Rafa et Roger. Avant, j'attendais qu'ils fassent des fautes sans avoir une attitude positive, sans croire que je pouvais gagner." "Mais quand tu commences à gagner contre quelqu'un, tu sens que tu as un avantage psychologique. Peut-être que je sais comment les jouer maintenant."