-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Dans un communiqué rendu public dernièrement, tout en continuant à condamner la décision injustifiée, abusive et irresponsable de limoger Abdellah Saaidi, l’UNIM considère que cet acte constitue une atteinte au droit constitutionnel à la grève et appelle le gouvernement à prendre tous les mesures nécessaires et appropriées pour rendre justice à Abdellah Saaidi.
L’UNIM réitère sa demande également pour le rétablissement des ponts du dialogue avec tous les départements ministériels concernés et regrette profondément l’attitude du gouvernement qui persiste dans son mutisme et continue à ignorer la plateforme des revendications, toutefois légitimes, des ingénieurs marocains. L’indifférence affichée à l’égard de cette requête présentée, il y a de cela deux ans, pour l’ouverture d’un dialogue sérieux et responsable et l’attachement du gouvernement à ses positions figées et à ses propositions anciennes est la preuve de l’absence de sa volonté politique réelle pour réhabiliter et les ingénieurs et ce corps de métier, peut-in lire dans ledit communiqué.
L’Union constate avec stupéfaction que le Premier ministre Abbas EL Fassi n’a pas dénié répondre favorablement à la demande du bureau national pour une réunion d’urgence en vue de rechercher toutes les possibilités pour la reprise du dialogue, seule issue à même de surmonter les obstacles et de faire valoir les revendications des ingénieurs.
Ces doléances portent essentiellement sur l’amélioration de leur situation matérielle et professionnelle qui ne cesse de se dégrader, l’amendement de leur statut , la réglementation de l’exercice de leur métier dans le secteur privé, la garantie d’une formation de qualité, l’instauration d’une formation continue, la démocratisation de la désignation aux postes de responsabilités selon le mérite, l’amélioration des conditions sociales à travers les mutuelles et les œuvres sociales ainsi que la révision du régime des retraites.