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L'Observatoire intensifie, par ailleurs, ses efforts en cette saison pour promouvoir la tolérance dans la société marocaine «puisqu’elle constitue un principe et une valeur nécessaires à la paix et au progrès économique, social et culturel», lit-on dans un communiqué dudit Observatoire. «La tolérance renforce également le respect et l'acceptation de la diversité culturelle, linguistique et religieuse et de toutes formes d’expressions pacifiques. Les programmes de l'Observatoire se concentrent d’ailleurs sur la promotion de la tolérance à travers plusieurs activités culturelles et de communication ouvertes sur la liberté de pensée et d'expression», précise-t-on.
L'Observatoire appelle également l'Etat et ses institutions à «assurer la justice et l'égalité et à adopter une législation appuyant la tolérance dans les lois et procédures judiciaires et administratives». «L’exclusion des personnes en situation de vulnérabilité et leur rejet de la participation économique, sociale et politique mènent à la frustration, à l'agression et à l'intolérance», ajoute ledit communiqué.
2.112 arrestations et 903 condamnations
Le 17 mai 2004, le ministre de la Justice, feu Mohamed Bouzoubaâ (décédé en novembre 2007), a indiqué dans un entretien au quotidien arabophone «Asharq Al Awsat», que les tribunaux marocains avaient inculpé 2.112 islamistes et prononcé 903 condamnations définitives dont 17 peines de mort.
Comment ces terroristes en sont-ils arrivés à un tel stade de violence ? Comment ont-ils préparé leur coup et pourquoi l'ont-ils fait? Pourquoi le secret de leur projet n’a-t-il pas pu être éventé à temps ? Comment ont-ils pu tromper la vigilance des forces de police ?
Sur ces questions, les avis étaient partagés et le sont encore aujourd'hui.