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L’Initiative d’autonomie fortement soutenue au Comité des 24

Consécration historique de la représentativité des élus de nos provinces sahariennes devant les Nations unies


Jeudi 14 Juin 2018

Une page historique sur la question du Sahara marocain a été inaugurée, lundi au siège des Nations unies à New York. En effet, pour la première fois dans les annales du Comité des 24 relevant de l’Assemblée générale de l’ONU, deux élus des provinces du Sud ont participé aux travaux et pris la parole, en leur qualité d’élus de la région du Sahara marocain.
Cette participation, entérinée par l’ensemble des membres du Comité, par consensus, constitue une reconnaissance par les Nations unies du caractère démocratique des élections régionales du 4 septembre 2015 et une consécration de la légitimité des élus des provinces du Sud, pour représenter la population de cette région.
Ainsi, Mhamed Abba et Ghalla Bahiya, vice-présidents respectivement des régions Laâyoune Sakia El Hamra et Dakhla Oued Eddahab, ont pris la parole, pour exposer devant les membres du C24, le caractère transparent et inclusif de leur élection, les prérogatives des Conseils régionaux au service des populations du Sahara, les efforts consentis par le Maroc pour le développement socio-économique des provinces du Sud depuis leur retour à la mère patrie en 1975 et leur qualité de représentants authentiques des populations du Sahara marocain.
Par ailleurs, l’Initiative marocaine d’autonomie pour la région du Sahara a été fortement soutenue par une majorité d’Etats membres du Comité des 24, organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette Initiative, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité depuis 2007, vise à parvenir à une solution politique négociée et définitive au différend régional sur le Sahara marocain.
Les ambassadeurs et représentants de Côte d’Ivoire, de Sierra Leone, de Guinée, du Sénégal, du Gabon, de Grenade, de la Dominique, d’Antigua Barbuda, de Sainte Lucie, de Saint Kits et Nevis et de Papouasie Nouvelle Guinée ont exprimé, lors de la réunion annuelle du C24, tenue lundi au siège de l’ONU, le plein soutien de leurs pays respectifs au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies.
Ils ont souligné que les efforts de l’ONU visent à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et négociée au différend régional sur le Sahara marocain, avec la participation pleine et entière de toutes les parties, y compris les Etats voisins, et donc l’Algérie, comme le recommandent les résolutions du Conseil de sécurité.
Les ambassadeurs ont appuyé la récente résolution 2414 du Conseil de sécurité, adoptée le 27 avril 2018, qui a clairement affirmé la nécessité de progresser vers une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara marocain, fondée sur le compromis.
Les différents intervenants ont également réaffirmé que l'Initiative marocaine d’autonomie constitue effectivement la solution de compromis dont la prééminence, le sérieux et la crédibilité ont été consacrés dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.
Ils ont également ajouté que l’initiative est conforme au droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, soulignant qu’elle prend en compte les spécificités de la région, suit la logique du compromis et répond aux normes internationales les plus élevées en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales.
Les ambassadeurs se sont félicités du nouveau modèle de développement du Sahara marocain lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015, doté d'un budget de 8 milliards de dollars, afin d'améliorer le niveau de vie de la population de la région et de l’autonomiser, et se sont dits convaincus que ce modèle créera une nouvelle dynamique de développement et d’emploi, contribuera à la réalisation du développement global, à la valorisation de la dimension culturelle de la région, et à la mise en œuvre d’une gouvernance responsable au service de la démocratie locale.
Ils ont, par ailleurs, appelé à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et loué la participation, pour la première fois dans l’histoire du C24, des élus des provinces du Sud, en l’occurrence, Mhamed Abba, vice-président de la région Laâyoune Sakia El Hamra et Ghalla Bahiya, vice-présidente de la région Dakhla Oued Eddahab.
La participation retentissante de ces deux élus au Comité des 24 constitue une nouvelle déconvenue pour l’Algérie, battant ainsi en brèche une prétendue représentativité du Polisario.
Cette participation conforte également la position défendue par le Maroc aussi bien à l’ONU qu’avec ses partenaires régionaux, notamment l’Union européenne, au sujet de la légitimité des élus du Sahara.
Ils ont salué les réalisations du Maroc au niveau de la promotion et de la protection des droits de l'Homme, notamment l'interaction du Maroc avec les mécanismes onusiens des droits de l'Homme et le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla, tel que mentionné dans la résolution 2414 du Conseil de sécurité.

Omar Hilale : La question du Sahara
est une question d’intégrité territoriale


Intervenant lors de la session du C24 à New York, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a réaffirmé que la question du Sahara marocain est une question d’intégrité territoriale et nullement de décolonisation.
Dans ce cadre, le diplomate marocain a notamment indiqué que la solution doit intervenir dans le cadre de la souveraineté du Maroc, de son intégrité territoriale et de son unité nationale ; que le processus doit inclure toutes les véritables parties prenantes, qui ont été à l’origine de ce différend ; que le processus doit être sous l’égide exclusive des Nations unies, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, sans aucune intervention d’aucune autre organisation régionale ou internationale et que le processus doit porter essentiellement sur la solution politique, loin de toutes les questions périphériques qui sont souvent intégrées dans les discussions pour dévier le processus de ses objectifs principaux.
Ces fondamentaux, a poursuivi le diplomate marocain, constituent désormais le référentiel du processus politique.


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