-
Le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
-
Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie/ Jean-Noël Barrot : La France répondra de manière immédiate, ferme et proportionnée
-
L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur une trêve
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan

Des incidents se sont également produits au Caire lundi près de la place Tahrir.
A Port-Saïd, des milliers de personnes ont participé lundi aux funérailles des trois victimes civiles de la nuit, lançant des slogans hostiles aux autorités et au président islamiste Mohamed Morsi, comme "le ministère de l'Intérieur est lâche" ou "dégage! dégage!".
Les affrontements avaient éclaté dimanche, après la décision du ministère de l'Intérieur de transférer hors de la ville 39 prisonniers attendant leur verdict, prévu samedi, dans un procès concernant des violences qui ont fait 74 morts après un match de football à Port-Saïd en février 2012.
Selon le ministère de l'Intérieur, des inconnus ont tiré "de manière aléatoire" aux abords d'un commissariat, tuant deux membres de la police anti-émeutes. Trois autres personnes ont également été tuées, selon les services de secours qui ont fait état de 586 blessés.
Un troisième policier a succombé à ses blessures lundi, portant le bilan à six morts dont trois policiers, selon l'Intérieur. Port-Saïd, située à l'extrémité nord du canal de Suez, est affectée depuis trois semaines par une grève générale, mais le trafic sur ce canal stratégique n'a pas été touché.
En janvier, la condamnation de 21 personnes, en majorité des supporteurs de football de Port-Saïd, à la peine capitale dans un premier procès pour les violences d'après match il y a un an, avait provoqué des affrontements dans la ville. Quarante personnes avaient été tuées.
Au Caire, des heurts nocturnes entre policiers et manifestants près de la place Tahrir ont été constatés par un journaliste de l'AFP.
Un véhicule de la police a été incendié sur un pont près de Tahrir, les manifestants empêchant ambulances et pompiers de l'approcher.
L'Egypte a régulièrement été agitée par des violences parfois meurtrières ces derniers mois, souvent en marge de manifestations contre le président Morsi, élu en juin, accusé d'avoir "trahi la révolution" et de ne pas parvenir à faire face aux problèmes économiques.