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Lors de cette session, l’Association a mis en relief plusieurs exemples et modèles d’expériences pilotes dans le domaine de l’investissement dans le patrimoine et la culture locale et qui ont réussi à faire tourner les rouages de l’économie locale et installer un développement social et durable auprès des populations ciblées. Ont été exposés de nombreux cas /écoles parvenus à peaufiner avec succès des plans et stratégies marketing du produit culturel local pour une meilleure commercialisation. Les intervenants ont donc souligné dans la foulée l’importance de la valorisation des monuments historiques et leurs potentialités culturelles et naturelles, avant d’exhorter les responsables et les décideurs locaux à prendre conscience de ces richesses et faire en sorte qu’au moment de l’élaboration des plans de développement locaux elles soient prises en compte dans ces feuilles de route. Ahmed Raqbi, professeur à la Faculté des lettres et sciences humaines à Agadir, s’est longuement penché sur les perspectives et les limites de l’action d’exploitation du patrimoine au service du développement. Le professeur s’est focalisé sur le cas du patrimoine gastronomique et culinaire et la possibilité de sa commercialisation par les restaurateurs au profit des populations locales. Toutefois, met-il en garde, en tâchant de protéger l’identité qu’il véhicule.
Les assistants se sont enquis également de l’expérience de Talssint dans l’Oriental. Le professeur Mohamed Ben Brahim de l’Université d’Oujda a expliqué comment cette expérience a intégré les pratiques traditionnelles locales comme une dimension patrimoniale dans l’approche du développement local. Quant à Abdellah Aboudrar, de la direction régionale du ministère de la Culture à Agadir, il a abordé les possibilités et les limites de l’action et des aspects de commercialisation du patrimoine culturel à l’aune du cadre juridique et de la loi des réglementations en vigueur.
Le culturel ne doit pas être un produit marchand banal eu égard aux spécificités communautaires et identitaires des valeurs qu’il recèle et qui doivent faire l’objet d’une préservation comme un legs inaliénable. Au niveau des expériences dans le domaine touristique, Khalid Alaâyoud et Abdellah Ahjjam ont présenté les cas respectivement des Associations de Tiwizi à Chtouka Aït Baha et de Tazroualt près de Tiznit. Lesquelles Associations ont réussi à intégrer les monuments culturels et l’ensemble du patrimoine immatériel (notamment la culture de la gestion des eaux) de la région comme produits vendables dans les circuits du tourisme solidaire, avec pour résultat la mise en place d’un mécanisme commercial pourvoyeur de revenus durables pour les habitants.