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Le successeur de Diego Maradona sur le banc de l'Albiceleste, Sergio Batista, glane ainsi un succès de prestige qui devrait convaincre les dirigeants de la Fédération argentine (AFA) de prolonger son bail au-delà de la fin d'année.
La portée de ce succès reste cependant à relativiser: l'Espagne a débuté sans son gardien habituel, Casillas, et avec un seul des quatre défenseurs titulaires lors de la finale mondiale contre les Pays-Bas, Piqué.
En manque d'automatismes, l'arrière-garde de la "Roja" a vite sombré, prise de vitesse par les vifs attaquants argentins.
Le "Barcelonais" Messi a planté la première banderille d'une superbe balle piquée (10e), avant d'embrasser ostensiblement son maillot, devant un public argentin qui a parfois douté de son attachement à l'équipe nationale.
Puis le "Madrilène" Higuain a doublé la mise trois minutes plus tard sur un service dans la profondeur de Tevez (13).
Le gardien espagnol Reina a ensuite "offert" le 3e but aux Argentins. Il a glissé au moment de dégager un ballon, permettant à Tevez de marquer d'un tacle rageur (34).
Et comme si ça ne suffisait pas, l'Espagne jouait de malchance en attaque, Villa touchant à deux reprises le poteau (28, 41).
Les quatre changements effectués par Del Bosque à la pause, puis les entrées en jeu de Xavi et Pedro firent le plus grand bien à la Roja, qui prenait clairement le contrôle des opérations en seconde période.
Mais Romero, encore sauvé par sa barre sur une frappe de Cazorla (75), réalisa un arrêt impeccable sur une frappe de Pedro (80).
Les efforts espagnols finirent cependant par être récompensés par une frappe en pivot de Llorente (84).
Ce but eut aussi le mérite de réveiller l'Argentine, un peu atone en seconde période. Sur un ultime centre de Heinze, Agüero marqua ainsi un quatrième but d'une tête rageuse (90+1).