Islam Khouialed vient d’écoper d’un an de prison pour agression sexuelle sur un jeune athlète marocain. Ce jeune garçon, 15 ans, a été arrêté à la suite d’une plainte déposée par le père du jeune athlète marocain de 12 ans, qui participait avec lui à un stage de voile intermaghrébin. Tout au long du procès et suite au prononcé du jugement, la presse algérienne a orchestré une campagne visant à faire pression sur la justice puis elle s’est transformée en campagne de dénigrement contre le Maroc. Une affaire pénale dans laquelle une certaine presse algérienne s’est érigée en défenseur de l’indéfendable puisque le tribunal a été convaincu de la culpabilité du mis en cause. « On a déposé un recours en appel. Si on est satisfait du fait que le tribunal a été convaincu des preuves et de la culpabilité de l’agresseur, il n’en reste pas moins qu’on s’est réjoui du verdict de la Cour. Le Code pénal marocain prévoit une peine allant de 10 à 20 ans en pareil cas. Il en va de même pour les conventions internationales de protection des enfants de ce genre d’agression », a déclaré à « Libé », Maître Abdelmounaïm Taha, avocat de la victime. Des sources du centre de détention où était détenu Islam Khouialed, nous ont fait savoir également que ce dernier a agressé brutalement juste avant le verdict du tribunal un jeune détenu lui causant des blessures graves. On ne sait pas si la nouvelle victime a porté plainte ou non mais ce qui est sûr, c’est que Khouialed et ses proches tentent de donner (presse et officiels algériens aidant) à une affaire pénale une dimension politique. Ce qui est grave.
Cette tentative ne trompe personne. On veut noyer ce dossier en lui donnant un caractère autre qu’une vile agression sexuelle perpétrée contre un mineur qui croyait être dans une ambiance sportive de fraternité et de compétitivité. On voit mal pourquoi la presse algérienne est si mécontente que justice soit faite et pourquoi elle est si contrariée que le tribunal soit convaincu par les faits et les preuves présentés par l’avocat de la victime. La presse marocaine et le père de la victime ont su sérénité garder durant le procès souhaitant que justice soit faite loin de toute polémique. Le père de l’agressé avait déclaré à « Libé » qu’il avait confiance en la justice et qu’il ne retirerait pas sa plainte.