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Dans ce communiqué, Alger veut « dicter », voire « imposer » ses conditions au Maroc pour l’ouverture des frontières entre les deux pays. Les Algériens veulent ainsi que les autorités marocaines musellent la presse comme condition sine qua non pour ouvrir leurs frontières puisqu’ils considèrent que les médias marocains ne sont que des marionnettes manipulées par les autorités, et qu’il suffit que ces dernières appuient sur un bouton pour que tous marchent au pas et se taisent.
« Ouvrir les frontières entre les deux pays exige, comme le savent nos voisins marocains, des conditions primordiales relatives à l’arrêt immédiat de la campagne de dénigrement que mènent les sphères marocaines officielles et non officielles contre l’Algérie », précise ce communiqué de presse du ministère des AE.
L’Algérie appelle également les autorités marocaines à collaborer avec elle « pour mettre fin à l’introduction du haschich du Maroc en Algérie avant de discuter de l’ouverture des frontières ».
Selon la même source, l’Algérie refuse aussi la médiation de tiers dans ce dossier.
La dernière condition exigée est relative au dossier du Sahara marocain. Les caciques algériens exigent que le Maroc respecte leur position visant la création d’un Etat fantoche dépendant d’eux dans nos provinces sahariennes.
A noter, par ailleurs, que des avocats algériens avaient pris part à une manifestation organisée récemment en marge de la tenue, à Saidia, du congrès de l'Association des barreaux du Maroc, exhortant les autorités algériennes à ouvrir leurs frontières terrestres, ce qui avait provoqué l’ire d’Alger. Le communiqué de presse du ministère algérien des Affaires étrangères réplique à cet appel en alléguant que « l’Algérie n’accorde aucun intérêt à de telles déclarations, car la question de la réouverture des frontières est une question souveraine qui entre dans le domaine réservé exclusivement au gouvernement algérien ».