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A l’occasion du match retour de la Coupe d’Afrique des nations entre les équipes nationales du Maroc et d’Algérie samedi prochain à Marrakech, et au moment où l’on parlait de l’ouverture des frontières terrestres à titre exceptionnel pour permettre à des supporters algériens de suivre la rencontre, ce qui pouvait augurer d’un début de dégel dans les relations entre Alger et Rabat, la perspective des retrouvailles s’est vite estompée.
Contre toute attente, voilà que le Premier ministre Ahmed Ouyahya himself vient d’affirmer que le lobby marocain à Washington agit contre les intérêts algériens, et que le Maroc est derrière les informations propagées selon lesquelles l’Algérie envoie des mercenaires et des armes au régime du colonel Mouammar Khadafi. Dans ce cas, souligne le responsable algérien, le climat n’est pas propice à une réouverture des frontières terrestres entre les deux pays (sic).
Voilà une explication fallacieuse ou plutôt une excuse algérienne loin d’être justifiée. Le Maroc n’est en rien responsable des informations qui circulent sur le soutien précieux pas uniquement matériel qu’apporte l’Algérie au régime libyen. Ce sont les révolutionnaires libyens et notamment les dirigeants du CNT, le Conseil national de transition qui, à maintes reprises, s’en sont pris à Alger, preuves à l’appui, pour démontrer l’implication avérée des Algériens en montrant notamment à l’opinion publique et à la presse, les documents d’identité des mercenaires algériens arrêtés lors des accrochages avec les révolutionnaires libyens.
Les Algériens ont beau chercher à sortir du guêpier libyen surtout que la situation de leur allié Khadafi est désespérée, leur implication au côté du colonel dans le massacre de sa population est sans faille erreur. Les Algériens sont bel et bien complices du martyre du peuple libyen.
C’est facile de se défausser sur autrui pour cacher ou maquiller son implication surtout si elle n’est pas honorable. C’est le cas dans l’affaire libyenne !
Au lieu de s’adresser directement aux insurgés libyens et à leur Conseil national de transition pour apporter un démenti les dédouanant éventuellement, les gouvernants algériens s’en prennent au Maroc comme chaque fois quand ils sont confrontés à des difficultés ou à des dérapages. Pour eux, le Maroc est toujours le bouc émissaire, leur offrant une justification, leur permettant de détourner l’attention sur leurs méfaits, que ce soit vis-à-vis de leur population ou à l’égard de l’étranger.
On ne peut que regretter de laisser passer, une nouvelle fois, l’occasion des retrouvailles algéro-marocaines que les peuples des deux pays attendent avec impatience.