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Sont nommés depuis 2007, date de la mise en service de l’agence d’El Jadida, trois directeurs dont Mme Najat Kouhlani, venue de l’agence urbaine de Laâyoune où elle a passé 9 ans. Cette jeune lauréate de l’Ecole d’architecture de Rabat, native de Safi et mère de famille, a intégré l'agence urbaine en 2000, en tant qu’architecte au département des études. Depuis, elle a assumé des responsabilités au sein de l'agence de Laâyoune, pour gravir les échelons de la hiérarchie et être à la tête de cette agence en 2007.
La nomination de Mme Kouhlani à l’agence urbaine d’El Jadida s’inscrit dans le cadre du mouvement entrepris par le ministère de l’Habitat, et qui a intéressé les services centraux et les agences urbaines. Qualifié par le ministre Hejira «de changements techniques» ce mouvement a touché 8 cadres dont 4 directeurs d’agences urbaines. A signaler que tous ces cadres jouissent d’une longue expérience au département de l’habitat.
Pour la ville d’El Jadida, la nomination d’un directeur est devenue une nécessité sinon une urgence, car l’agence en était privée, depuis presque une année, du fait que l’ancien directeur était gravement malade. Cette absence de chef a eu des impacts négatifs sur le rendement de l’agence. Cela n’est pas sans conséquence socioéconomique : retard dans le traitement des dossiers,( environ 18 mois). A ce jour, ces dossiers sont toujours en souffrance, sans évoquer des réserves non fondées pour certains dossiers traités.
Le plan d’aménagement de la ville qui a vu le jour il y a une année est entièrement à revoir, car on a planifié des voies qui traversent des immeubles récemment autorisés. On a omis des détails techniques dans plusieurs zones dans le document d’urbanisme: exemple de la zone CC2. Ce qui plonge le citoyen dans la confusion et ouvre grande la porte de l’improvisation de la part de la commission des autorisations moyennant des frais juteux.
On a également procédé au détournement des voies d’aménagement pour épargner des terrains aux propriétaires “avisés”.
Connivence entre les intervenants : service d’urbanisme de la province et élus pour autoriser des dossiers sur le compte d’autres, ce qui a vidé l’agence de son rôle, donc devenue un moyen de marchandage pur et simple.
Ces vices et autres ont été largement débattus lors de la réunion avec l’ex- gouverneur, les élus de la province, il y a quelques mois sans que ces dysfonctionnements soient remédies.
Au milieu de tout cet embrouillement, l’occasion était propice pour certains mercantis d’en tirer plein profit.
C’est pourquoi l’espoir est grand avec l’arrivée de la nouvelle directrice, sur qui les Jdidis, citoyens et promoteurs immobiliers comptent énormément afin de résoudre tous ces problèmes, et libérer les dossiers en suspens. Elle est la gardienne de l’urbanisme comme l’a exprimé le ministre de l’Habitat qui a mis du retard à prendre cette décision .