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Tous les “boosters” anti-Covid-19 ne se valent pas. Et pour cause, outre la lassitude des vaccinés provoquée par la répétition de piqûres peu espacées dans le temps, l'injection de "boosters" au-delà de la troisième dose semble être une fausse bonne idée.
A tout le moins, si l’on en croit l'Agence européenne des médicaments (EMA). "Nous ne pouvons donner continuellement des doses tous les trois mois", a estimé l'EMA dans un communiqué. Pourquoi ? Tout simplement car cette stratégie est décrite comme “non durable” par l’agence européenne et l’Organisation mondiale de la santé.
Si, d’une part, le régulateur européen est convaincu que les vaccins actuels restent efficaces contre les formes sévères de la maladie liées au variant Omicron, d’autre part, il ne cache pas ses réserves quant à une vaccination répétée et à court terme.
"En cas d'injection d'une dose de rappel tous les trois mois, la réponse immunitaire pourrait ne pas être aussi bonne que lors des premières injections”, a précisé Marco Cavalieri, le chef de la stratégie vaccinale de l'EMA. Sans oublier de souligner un risque “de fatigue au sein de la population vis-à-vis de l'administration de vaccins".
En conséquence, le responsable de l'EMA considère qu’il est préférable de "réfléchir à un booster qui serait mieux espacé dans le temps. Notamment en synchronisation avec le début de la saison froide”. Soit une stratégie à l’opposé de celle adoptée actuellement. Pour l’instant, la quatrième dose n’est pas dans tous les esprits. Mais au rythme où vont les choses, ça ne saurait tarder. Et le problème risque d'être remis sur la table en Europe comme au Maroc où le délai pour la dose de rappel a été raccourci.
Certes, dans le Royaume, la dose de rappel est réservée aux personnes ayant reçu la deuxième dose et celles ayant reçu une première dose du vaccin Johnson depuis quatre mois, comme cela a été précisé il y a quelques semaines par le ministère de la Santé et de la Protection sociale dans un communiqué. Mais le cours de l'histoire, ces derniers mois, plaide en faveur d’une éventuelle quatrième dose de rappel. En tout cas, ce n’est vraiment pas étonnant si l’idée fait actuellement son chemin. A moins que la pandémie n’évolue. Une hypothèse plausible.
En prenant en compte “l’augmentation de l’immunité au sein de la population, en plus d’Omicron, il y aura beaucoup d’immunité naturelle en plus de la vaccination”, a expliqué Marco Cavalieri. “Nous avancerons rapidement vers un scénario qui sera plus proche de l’endémicité", a ajouté le responsable de l'Agence européenne du médicament lors d’une conférence de presse.
En clair, si le Covid-19 évolue vers l'endémicité, l'infection par le coronavirus SARS-CoV-2 pourrait devenir aussi banale que le rhume ou la gastro-entérite. En attendant, la vaccination reste la meilleure arme pour réduire considérablement le risque de développer une forme grave du Covid-19. Du moins, jusqu’à la troisième dose.