-
CAN U20/ Mohamed Ouahbi : La sélection marocaine vise désormais le titre
-
CAN U20 : Le Onze nationale décroche le sésame des quarts de finale
-
Botola Pro D1 : L’heure au quitte ou double
-
Eduard Dervishaj, nouveau coordinateur de la RFEF pour l’organisation du Mondial 2030
-
Le 87e congrès de l’AIPS à Rabat
L'AMA a notamment décidé de nommer deux membres indépendants à son comité exécutif, dont les douze membres sont composés à parts égales de représentants du mouvement olympique et des gouvernements. Il a également mis en place un groupe de travail chargé de proposer de nouvelles réformes et d'évaluer celles déjà mises en œuvre. Pour le président de l'AMA, Witold Banka, il s'agit "d'améliorations importantes vers une plus grande indépendance et une meilleure représentation des athlètes et des organisations nationales antidopage". "Ces réformes ne sont qu'un début", a-t-il ajouté. Malgré ces décisions, les Etats-Unis ont maintenu jeudi leurs menaces de suspendre le financement américain de l'AMA, faute de réforme d'ampleur de son système de gouvernance. "Ils l'ont dit encore une fois, c'est en dernier recours, mais ces menaces ne sont pas exclues", a regretté le directeur général du gendarme antidopage, Olivier Niggli. "Au moins il y a un dialogue qui a été un peu renoué." Lors du conseil de fondation, des représentants des Etats-Unis ont réitéré leur menace de cesser de verser leur contribution annuelle de 2,7 millions de dollars à l'AMA.
La menace avait été brandie après un rapport du Bureau de la politique nationale de contrôle des drogues (ONDCP), dépendant de la Maison Blanche, qui recommandait de suspendre le financement américain si l'AMA ne mettait pas en œuvre des réformes de gouvernance de grande ampleur. L'AMA avait réfuté les conclusions de l'ONDCP, l'accusant de présenter "de nombreuses inexactitudes, d'idées reçues et de mensonges". Un représentant de l'ONDCP, Anthony Jones, a notamment dénoncé les discussions des deux instances de l'AMA sur la possibilité d'imposer des sanctions aux pays qui suspendraient leur financement de façon unilatérale, y voyant "une attaque directe contre les Etats-Unis". M. Banka, de son côté, s'est dit près à "travailler main dans la main" avec les Etats-Unis. "Nous avons besoin l'un de l'autre, nous devons travailler ensemble pour l'avenir de l'anti-dopage"