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Mais les compteurs sont remis à zéro pour un grand duel de défenseurs et capitaines lors de Sénégal-Pays-Bas, lundi (17h00) à Doha.
Annoncé comme un des futurs monstres défensifs de la Premier League en rejoignant Chelsea après huit années à Naples, Kalidou Koulibaly, 31 ans, a connu du retard à l'allumage, entre le changement d'entraîneur et des pépins physiques.
"C'est aussi cela la beauté du football, je suis arrivé avec un coach qui me voulait à tout prix et il est parti", avait-il expliqué début octobre au Corriere della Sera, en référence au limogeage brutal de Thomas Tuchel qui voyait en lui le successeur d'Antonio Rüdiger parti au Real Madrid.
"Tuchel et Potter jouent avec une défense à trois. A Naples, j'étais habitué à une défense à quatre. C'est une nouvelle corde à mon arc. On n'arrête jamais d'apprendre", avait commenté Koulibaly dans le journal italien.
Il avait également ajouté que des anciens des Blues, Didier Drogba et Gianfranco Zola, l'avaient "prévenu que ce serait difficile pour (lui), et ça l'a été".
Potter avait pourtant été très élogieux sur le joueur.
"Il m'a beaucoup impressionné. En tant que personne, il est très honnête et il comprend pourquoi il a dû attendre un peu pour jouer", avait-il assuré avant sa première titularisation en Ligue des champions contre l'AC Milan à Stamford Bridge.
"Je sais que mon temps viendra, nous avons beaucoup de matches. Je donne tout à l'entraînement. Je suis un gros travailleur, quand je ne joue pas, je mets toute mon énergie à l'entraînement", avait confirmé Koulibaly avant ce match.
Il avait disputé les cinq rencontres suivantes, Chelsea gardant sa cage inviolée en sa présence, avant qu'un nouveau pépin au genou ne le fasse ressortir de l'équipe.
Mais le "capi" est prêt à diriger ses "Lions". "On sait que l'assise défensive sera importante lundi, on va essayer de bien défendre, de colmater les brèches dans un premier temps et ensuite aller vers l'avant" pour titiller van Dijk.
Pilier des "Reds", Virgil van Dijk a donné des signes de faiblesse inhabituels lors d'un début de saison raté de Liverpool.
Loin de son visage dominateur et rassurant en toutes circonstances, il a même incarné la fragilité défensive de son équipe, touchée par une vague de blessures à l'arrière-garde, lors d'un naufrage historique à Naples (4-1), l'ancienne équipe de Koulibaly, en ouverture de la Ligue des champions.
En dépit de sa qualification pour les huitièmes et une sixième place en Premier League arrachée grâce à trois victoires de suite lors des dernières rencontres avant la trêve pour le Mondial, cette irrégularité chronique ternit l'aura de "VVD".
"Les derniers mois ont juste été étranges. Tout le monde essayait de trouver de la régularité (dans le jeu), pas seulement nous (...). Mais personne n'arrivait à identifier le problème", avait-il plaidé récemment.
"Évidemment, c'est en bonne partie lié au fait qu'il y aura cette grande pause qui arrive pour le Mondial, que des joueurs se sont blessés et que d'autres n'étaient pas au meilleur de leur forme", ajoutait-il.
Peut-être l'arrivée de cette échéance qui pesait sur le début de saison achèvera-t-elle de libérer le joueur qui compte bien être le leader d'une génération très prometteuse au Qatar.
Virgil, le nom floqué sur son maillot, ne cache pas les ambitions de son équipe. "On a un sélectionneur fantastique, très expérimenté, des joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs du monde. On a un bon mélange entre la jeunesse et l'expérience", déroule-t-il. "Le succès n'est évidemment jamais garanti, mais c'est déjà un bon début."