
-
Le CNDH plaide à Genève pour une gouvernance équitable de l'eau et de l’énergie fondée sur les droits humains
-
Khadija Bendam nommée présidente du Conseil international des sociétés nucléaires
-
Appel au respect des règles juridiques encadrant le traitement des avis de recherche
-
Marhaba 2025 : Affluence "record" avec plus de 4 millions de MRE accueillis
Dans une déclaration au site officiel du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger «Diplomatie.ma» suite à un entretien téléphonique qu'il a eu, vendredi, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, il a tenu à réitérer «l'attachement à l’Accord de Skhirat», qui, dit-il, constitue «la base de référence juridique» à toute solution à la crise libyenne.
Il s'est également dit «favorable à ce que le Royaume du Maroc abrite, encore une fois, le dialogue inter-libyen».
Pour sa part, Abdulhadi Lahouij, émissaire du président de la Chambre libyenne des représentants, a déclaré vendredi à Rabat que le Maroc est capable, «aux côtés des autres pays», de jouer un rôle pour parvenir à une solution durable à la crise libyenne.
S'exprimant dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec Nasser Bourita, il a souligné que la Chambre libyenne des représentants estime que «la formule maghrébine est la plus proche des formules européennes et internationales», de même qu'elle est capable de parvenir à une solution juste et durable à la crise en Libye.
Le diplomate libyen a, en outre, salué les efforts consentis par le Maroc pour la résolution de la crise libyenne, appelant le Royaume à «continuer de parrainer un rôle maghrébin, méditerranéen et africain pour résoudre cette crise», vu que les deux pays partagent «la géographie, l'histoire et l'espace maghrébin».
Il a aussi fait part de la volonté de la Chambre des représentants libyenne de s'inspirer de l’expérience de l'Instance équité et réconciliation (IER) du Maroc dans l'optique de bâtir «une nouvelle Libye pour tous les citoyens sans exclusion et de fonder un Etat de droit, d'institutions et de citoyenneté».
Il a, par ailleurs, qualifié l'accord de Skhirat de «bon», exprimant son regret que ses dispositions n'aient pas été mises en œuvre, soulignant que le Parlement libyen accepterait «toute solution qui aboutira à un Etat de citoyenneté, des droits de l'Homme, sans armes, sans milices et sans terrorisme».