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L’OMS évalue à 181 milliards de dollars le coût économique des catastrophes durant cette année, soit deux fois plus que la moyenne annuelle établie de 2000 à 2007.
Le Dr Hussein A.Gezairy, directeur régional de l’OMS pour la région de la Méditerranée orientale n’a pas manqué de rappeler la tragédie de Gaza durant laquelle des établissements de santé ont été détruits et ont provoqué un véritable désastre humain. Le tremblement de terre survenu au Pakistan a détruit 388 des 796 établissements de santé que compte ce pays.
A l’instar des pays de la région de la Méditerranée orientale, le Maroc est tout aussi concerné par cette problématique. La dernière catastrophe naturelle qu’a connue la région du Ghrab nous incite en effet à se poser des questions sur le degré de réactivité de notre système de santé, et surtout sur la sécurité de nos hôpitaux face aux catastrophes naturelles.
A ce propos, la ministre de la Santé rappelle la mise en place de la stratégie nationale de gestion des risques sanitaires liés aux catastrophes qui vise d’un côté, la prise en charge immédiate des besoins médicaux, sanitaires et psychosociaux de la population affectée et d’un autre, la réduction des conséquences sanitaires occasionnées par les catastrophes ou les situations d’urgence. Plus concrètement, le département de la Santé veille actuellement à la formation des professionnels de la santé en matière de préparation aux situations d’urgence.
Outre des stages de formation organisés dans 11 régions, des exercices sur le terrain ont été menés dans trois régions. Le ministère affirme également adopter les normes antisismiques dans la construction de tout nouvel hôpital ou lors de l’aménagement des établissements existants. Il faut souligner dans ce cadre qu’un hôpital plus sûr ne coûte que 4% de plus si l’on introduit les mesures antisismiques.