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Les Etats-Unis ont parallèlement annoncé le renforcement de leurs moyens militaires dans la région pour y prévenir un embrasement généralisé tandis que la tension monte à la frontière entre Israël et le Liban. Selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, au moins 80 personnes ont été tuées pendant la nuit dans des bombardements israéliens.
Des frappes ont notamment visé la ville de Rafah, dans le sud, proche de la frontière avec l'Egypte, et des nuages de fumée s'élevaient au-dessus de la ville de Gaza, dans le nord, selon des journalistes de l'AFP. "Dès aujourd'hui, nous allons augmenter les frappes" sur la bande de Gaza, avait prévenu samedi le général Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, le but étant selon lui de "réduire les risques pour nos forces dans les prochaines étapes" du conflit.
Autre foyer de tension, le nord d'Israël, où les échanges de tirs se multiplient entre l'armée et le Hezbollah pro-iranien, allié du Hamas et basé dans le sud du Liban, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre. Le Hezbollah "entraîne le Liban dans une guerre dont il ne tirera aucun profit, mais dans laquelle il risque de perdre beaucoup", a averti dimanche un autre porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus. Selon l'ONU, au moins 1,4 million de Palestiniens ont été déplacés depuis le début du conflit et la situation humanitaire dans le territoire est "catastrophique".
"Le temps est compté avant que les taux de mortalité ne montent en flèche en raison de l'apparition de maladies et du manque de capacités en matière de soins de santé", ont averti samedi cinq agences de l'ONU. Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.
Samedi, un convoi de vingt camions transportant de l'aide humanitaire est entré depuis l'Egypte par le poste-frontière de Rafah, la seule issue de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, qui a été à nouveau fermé ensuite. Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), ces vingt camions n'équivalent qu'à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début de la guerre et au moins 100 camions par jour seraient nécessaires.
Dimanche à Rafah, des dizaines de personnes faisaient la queue devant une boulangerie ou attendaient de pouvoir remplir des jerrycans d'eau, pendant que d'autres fouillaient les décombres de maisons détruites.