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Jeudi 20 août courant, Jamila conduit Adam et Sara, les jumeaux qui lui sont confiés, à la cave. Selon des sources policières, elle les a enveloppés dans un sac en plastique jusqu’à étouffement; ensuite, elle a couvert leurs corps avec des cartons et autres objets de la cave. L’autopsie des corps, pratiquée à l’hôpital Hassan II d’Agadir, confirmera la mort par étouffement. Jamila est remontée après, guettant le retour de ses employeurs pour leur annoncer la disparition des deux enfants alors qu’ils jouaient devant la maison. Elle a participé aux recherches comme si de rien n’était, jusqu’à ce que les corps soient découverts accidentellement par la grand-mère dans la cave. Le relevé des empreintes et ensuite les propos contradictoires de la bonne feront d’elle la suspecte principale dans le meurtre d’Adam et de Sara. Après quelques heures d’interrogatoire, Jamila passe à table et avoue avoir commis son crime pour se venger des mois de souffrances et longues heures de durs travaux ménagers dans la grande villa de ses employeurs, en plus de la tâche de nurse qui lui a été confiée.
La reconstitution de la scène du crime, chapeautée par la police judiciaire d’Agadir ce mardi 25 août, en présence du procureur du Roi et des représentants des autorités locales met fin à quatre jours d’hypothétiques présomptions au sujet du mobile et des circonstances du crime perpétré par Jamila. Néanmoins, devant autant de précautions de la part des enquêteurs, des zones d’ombre subsistent notamment au sujet des véritables pressions endurées par la jeune meurtrière, laissant, qu’on le veuille ou non, un arrière-goût d’inachevé.