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Une ONG appelle à faire la lumière sur le sort des victimes des disparitions forcées dans les camps de Tindouf
Pour mettre fin aux confrontations qui pouvaient à tout moment se transformer en conflit armé entraînant de nombreux morts des deux parties, il a fallu l’intervention directe de la gendarmerie algérienne. Les milices du polisario étaient incapables de disperser les belligérants et mettre fin aux affrontements, sachant que le fils de Mohamed Abdelaziz, ex-chef du polisario qui appartient à la tribu Al-Fokra, n’a pas hésité à leur ordonner de soutenir les membres de sa tribu.
Cette situation a amené les autorités algériennes à envoyer une compagnie de gendarmerie qui a encerclé les lieux, empêchant ainsi un massacre qu’auraient provoqué les affrontements et qui risquaient de dégénérer en bataille rangée à balles réelles que ne pouvaient freiner les milices du polisario incapables de contenir ne serait-ce qu’une simple dispute.
En moins d'une semaine, les camps de Tindouf ont connu un grave chaos sécuritaire, révélant la fragilité du polisario, ce qui a poussé les populations à s'organiser en groupes pour arracher leurs droits par la force. Cela a conduit à des affrontements entre les membres des tribus Skarana et Al-Fokra incendiant des tentes et se molestant les uns les autres.
Entre-temps, un autre conflit bien plus violent et plus sanglant a opposé deux familles, l’une appartenant à la tribu Aouled Abdel Wahed et l’autre à celle des Mouednin, caractérisé par l’usage d’armes blanches et de cocktails molotov.
Ce chaos intervient en l'absence des soi-disant dirigeants du polisario, faisant des camps de Tindouf une jungle où règne la loi du plus fort.
Ahmadou El-Katab