-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Si on ne déplore pas de victimes, il n’en reste pas moins que 420 maisons ont été submergées par les eaux. Les inondations ont été enregistrées dans le quartier agricole, celui d’Asaka, du 20 Août, Ali Bouchi et même la rue Taza. Le pont portugais a été également submergé et le nouveau pont est toujours fermé à la circulation.
De sources provinciales, la cellule de veille qui suit de près la situation météorologique avait déjà prévu cette montée des eaux. De ce fait, on avait mobilisé tous les départements concernés et tous les moyens pour parer à toute éventualité, surtout pour évacuer la population et éviter ainsi un désastre. Selon les mêmes sources, des familles sinistrées ont été prises en charge dans des locaux dépendant du département de la Jeunesse et des Sports à Khénifra alors que d’autres ont préféré aller loger chez des membres de la famille.
On ignore le degré de cette prise en charge, mais il semble que les responsables et les élus ont eu un comportement très responsable face à cette situation critique. Cependant, on ne le répétera jamais assez, il est nécessaire de procéder à une réflexion collective et d’entamer un débat entre les différentes parties et avec la population pour trouver une solution à ce problème.
On ne va pas se contenter, à chaque fois que le fleuve se déchaîne, à des évacuations de la population vers des lieux plus sécurisants et à des retours gênants des habitants. Il faudrait penser à une délocalisation de la population riveraine dans le cadre d’un projet, en concertation avec des intervenants locaux et des responsables du département de l’Habitat pour éviter d’exposer la population à un danger permanent. A bon entendeur !