Autres articles
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté

Achat de votes
Plus de la moitié des Indonésiens seraient prêts à accepter de l'argent en échange de leur vote, mais sans pour autant se sentir obligés de modifier leurs préférences, selon une enquête publiée vendredi.
55,7% des personnes interrogées accepteraient l'argent offert, une pratique très courante en Indonésie, mais continueraient à voter pour le parti de leur choix, selon l'étude menée par Pollster Indikator sur 15.600 personnes.
28,7% prendraient l'argent et voteraient pour le parti qui l'offre, tandis que 10,3% accepteraient l'ensemble des offres mais voteraient pour le candidat le plus généreux. Seuls 4,3% rejetteraient l'argent.
Interrogés sur la moralité du geste, les avis sont plus partagés: 41,5% des sondés trouvent cela "normal" tandis que 57,9% s'y opposent.
"Cela montre que notre démocratie a atteint un niveau inquiétant car l'achat de votes est très élevé", commente Burhanuddin Muhtadi, directeur exécutif de Pollster Indikator.
"L'achat de votes se situe entre 22 et 25% dans les pays d'Amérique latine. En Indonésie, près de la moitié échangerait leur vote contre 50.000 roupies (3 euros) ou un repas", a-t-il ajouté.

Vendeur infortuné
Un vendeur de contrats de fourniture de gaz aux particuliers qui faisait du porte-à-porte en Australie a été condamné à une amende de 39.000 euros pour avoir ignoré le signe "Ne pas frapper" accroché sur la porte, à payer par ses employeurs.
La Cour fédérale a condamné la compagnie de gaz AGL South Australia et la firme de marketing CPM Australia à verser au total 60.000 dollars australiens d'amende (39.000 euros), après cet incident qui s'est déroulé à Adelaïde (sud) en novembre 2011.
"Dans cette affaire, le signe était accroché sur la porte et comprenait l'image d'un poing qui frappe sur la porte et la phrase +NE PAS FRAPPER. Le porte-à-porte n'est pas la bienvenue ici+", a indiqué la commission de la concurrence australienne.
"Le vendeur a cependant frappé à la porte du consommateur et tenté de négocier la vente d'un contrat pour lui fournir une source d'énergie", a-t-elle ajouté.
AGL devra payer 35.000 AUD et CPM, qui avait embauché le vendeur, 25.000 AUD.
"Ces amendes reflètent le besoin de dissuader un tel comportement auprès des personnes intéressées, dans le secteur de la vente au porte-à-porte", a déclaré le juge John Middleton.