-
Esther Duflo : Les pays riches doivent 500 milliards de dollars par an de "dette morale" aux pays pauvres
-
Une étude suggère un lien entre certains émulsifiants et un risque de diabète
-
Un changement social expliquerait la chute de la population masculine au Néolithique
-
Un remède pour les chamans, une drogue pour le Mexique
-
Au Royaume-Uni, les pénuries de médicaments atteignent des sommets
L'affaire avait fait grand bruit: cette habitante des environs de Graz (sud) avait posé dans plusieurs tabloïds, expliquant avoir retrouvé le cadavre de l'animal dans la buanderie collective de son immeuble, accompagné du mot: "Encore tout chaud. Agréé pour sèche-linge".
La femme, âgée de 49 ans, avait orienté les soupçons sur ses voisins, soulignant l'existence de "conflits". "Si quelqu'un m'en veut, qu'il s'en prenne à moi mais pas à un petit animal sans défense", avait-elle notamment témoigné, en larmes, dans un article évoquant un "crime bestial".
A l'issue d'une "enquête approfondie", la plaignante a toutefois reconnu être elle-même à l'origine de la mort du chien. Elle a affirmé avoir introduit le yorkshire dans le lave-linge "par accident" et monté la macabre mise en scène pour "ne pas avoir à avouer son erreur à son fils", selon la police.
La quadragénaire est désormais elle-même visée par une plainte pénale, a précisé cette source.
En septembre, un tribunal autrichien avait condamné un homme de 52 ans qui s'était gravé des croix gammées sur le corps pour faire croire à des agressions, sur fond de conflit de voisinage. Il avait écopé de 18 mois de prison avec sursis pour "mise en scène de faits délictueux".