-
Dépression post-partum. Des résultats intéressants pour un dérivé de la kétamine
-
En Australie, la Grande barrière de corail plus menacée que jamais
-
A Paris, le vélo a dépassé la voiture comme moyen de transport
-
Pour faire face au cyberharcèlement, des outils pour les femmes journalistes
-
Les horlogers suisses se lancent à l'assaut de l'Inde en ordre dispersé
Les trois bêtes font partie des 1.100 babouins de l'Institut de recherche biomédicale du Texas, situé à San Antonio, qui utilise ces primates pour étudier des maladies comme le sida, la malaria et le virus Ebola.
Elles se trouvaient dans un enclos entouré par des murs lorsqu'elles ont utilisé l'un des tonneaux placés là en tant qu'"outil d'enrichissement" pour s'échapper, a indiqué l'institut.
L'un après l'autre, les babouins sont montés sur le tonneau et ont sauté.
Un quatrième a escaladé le mur mais s'est ravisé et a rebroussé chemin. Les trois autres ont pris la poudre d'escampette.
Deux ont été rattrapés dans des arbres non loin de là. Le troisième a réussi à atteindre une route principale, où une conductrice a filmé une vidéo avec son téléphone portable montrant du personnel de l'institut courant derrière le babouin.
Les babouins ont été capturés une trentaine de minutes après leur fuite, a déclaré l'établissement, assurant que les animaux n'avaient à aucun moment représenté de danger pour les humains parce qu'ils ne font partie d'aucune étude active.
"Les animaux eux-mêmes n'étaient pas malades", a affirmé John Bernal, vétérinaire de l'établissement, à la télévision locale KSAT.
Mais l'association de défense des animaux Peta a vivement critiqué l'institut, affirmant qu'il avait enregistré plusieurs fugues et décès accidentels d'animaux ces dernières années.
"Texas Biomed met en danger tout le monde --son personnel, le public ainsi que les (...) primates qu'il retient prisonniers-- en emprisonnant des animaux dont le seul désir est de fuir le cauchemar des laboratoires", a dit Peta dans un communiqué.