Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde

Injecter un certain gène dans le muscle cardiaque de porcs aux coeurs défaillants permet à cet organe vital de battre plus fort, ont annoncé mercredi des chercheurs américains qui espèrent pouvoir appliquer leur découverte à l'Homme.
S'il est démontré que ce gène est efficace sur les humains et n'a aucun effet secondaire, les scientifiques espèrent qu'il pourra un jour permettre de remplacer les pacemakers.
"Ce développement annonce une nouvelle ère pour la thérapie génique dans laquelle les gènes ne seront plus seulement utilisés pour corriger une déficience, mais pour faire muter une cellule afin de soigner une maladie", a déclaré Eduardo Marban, directeur de l'Institut cardiaque Cedars-Sinaï et principal auteur de cette étude.
C'est la première fois qu'une cellule cardiaque a pu être préprogrammée dans un organisme animal afin de soigner une maladie, a dit M. Marban.
La thérapie génique a longtemps été perçue comme un domaine prometteur mais dangereux, en particulier après les premières tentatives menées sur des humains dans les années 1990 qui ont souvent été mortelles.
Selon le chercheur, le recours à un virus modéré comme vecteur du gène devrait réduire les risques habituellement associés à la thérapie génique, tel qu'une réaction immunitaire mortelle ou la formation d'une tumeur. Mais, a-t-il reconnu, davantage de recherches sont nécessaires.
L'étude publiée dans la revue Science Translation Medicine détaille le processus utilisé: le gène TBX18 est introduit dans une zone aussi grande qu'un grain de poivre, située dans la chambre pompante principale.
Le gène transforme alors certaines cellules normales en des cellules sinusales dont la fonction est de diriger le rythme cardiaque.
"Nous avons créé un nouveau noeud sinusal dans une partie du coeur qui d'ordinaire diffuse les pulsations mais ne les génère pas", a résumé Eduardo Marban lors d'une conférence de presse présentant l'étude.
"Le nouveau noeud créé prend ensuite le relais, tel un pacemaker", a-t-il souligné.
Les scientifiques ont testé leur découverte sur des porcs souffrant d'un bloc cardiaque, une maladie grave due au mauvais fonctionnement du système d'impulsions électriques du coeur qui, en conséquence de cette dégénérescence, provoque une arythmie cardiaque.
Le gène avait été introduit dans l'organisme des porcs par cathéter, une opération sur le coeur n'étant donc pas nécessaire.
Au lendemain de l'injection dudit gène, les porcs testés généraient déjà des pulsations cardiaques bien plus rapides que leurs congénères malades non traités.
Les tests menés pendant deux semaines sur des animaux ont été concluants et l'équipe de scientifiques poursuit encore à l'heure actuelle ses recherches pour déterminer combien de temps est nécessaire pour que les effets positifs se manifestent.
S'il est démontré que ce gène est efficace sur les humains et n'a aucun effet secondaire, les scientifiques espèrent qu'il pourra un jour permettre de remplacer les pacemakers.
"Ce développement annonce une nouvelle ère pour la thérapie génique dans laquelle les gènes ne seront plus seulement utilisés pour corriger une déficience, mais pour faire muter une cellule afin de soigner une maladie", a déclaré Eduardo Marban, directeur de l'Institut cardiaque Cedars-Sinaï et principal auteur de cette étude.
C'est la première fois qu'une cellule cardiaque a pu être préprogrammée dans un organisme animal afin de soigner une maladie, a dit M. Marban.
La thérapie génique a longtemps été perçue comme un domaine prometteur mais dangereux, en particulier après les premières tentatives menées sur des humains dans les années 1990 qui ont souvent été mortelles.
Selon le chercheur, le recours à un virus modéré comme vecteur du gène devrait réduire les risques habituellement associés à la thérapie génique, tel qu'une réaction immunitaire mortelle ou la formation d'une tumeur. Mais, a-t-il reconnu, davantage de recherches sont nécessaires.
L'étude publiée dans la revue Science Translation Medicine détaille le processus utilisé: le gène TBX18 est introduit dans une zone aussi grande qu'un grain de poivre, située dans la chambre pompante principale.
Le gène transforme alors certaines cellules normales en des cellules sinusales dont la fonction est de diriger le rythme cardiaque.
"Nous avons créé un nouveau noeud sinusal dans une partie du coeur qui d'ordinaire diffuse les pulsations mais ne les génère pas", a résumé Eduardo Marban lors d'une conférence de presse présentant l'étude.
"Le nouveau noeud créé prend ensuite le relais, tel un pacemaker", a-t-il souligné.
Les scientifiques ont testé leur découverte sur des porcs souffrant d'un bloc cardiaque, une maladie grave due au mauvais fonctionnement du système d'impulsions électriques du coeur qui, en conséquence de cette dégénérescence, provoque une arythmie cardiaque.
Le gène avait été introduit dans l'organisme des porcs par cathéter, une opération sur le coeur n'étant donc pas nécessaire.
Au lendemain de l'injection dudit gène, les porcs testés généraient déjà des pulsations cardiaques bien plus rapides que leurs congénères malades non traités.
Les tests menés pendant deux semaines sur des animaux ont été concluants et l'équipe de scientifiques poursuit encore à l'heure actuelle ses recherches pour déterminer combien de temps est nécessaire pour que les effets positifs se manifestent.