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Selon eux, l’élément agit en bloquant la division des cellules cancéreuses et en les engageant vers la mort cellulaire. En poussant leur étude un peu plus loin, les chercheurs se sont également aperçus que l’action d’UA62784 pouvait être amplifiée lorsque celle-ci était associée à d’autres molécules déjà utilisées cliniquement en chimiothérapie. Autre fait non négligeable: la molécule présente des doses efficaces beaucoup plus faibles que celles administrées par les traitements actuels, ce qui permettrait de réduire les cas de résistance aux chimiothérapies.
La découverte, pour le moment à l’état expérimental, laisse entrevoir de prochaines avancées dans les traitements par chimiothérapie. Les chercheurs poursuivent à présent les tests in vitro dans l’intention de concentrer une série de données conséquentes sur l’efficacité d’UA62784. Des informations nécessaires pour parvenir à comprendre comment optimiser son effet lors d’un couplage ou non avec d’autres molécules classiques.
Les molécules actuellement utilisées dans les traitements anti-cancer ont la particularité de cibler particulièrement les microtubules, des filaments constituant le squelette des cellules et jouant un rôle déterminant dans la division de celles-ci. Leur action consiste à déstabiliser ces filaments afin de bloquer la phase de division et donc de propagation. Toutefois ces médicaments ne sont pas toujours efficaces notamment face à des résistances de certaines tumeurs.