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69e anniversaire des FAR : Une institution résolument engagée sur la voie de la modernisation
Tenues à la veille de ce grand Salon international qui attire les professionnels des quatre coins du monde, les Assises ouvriront surtout le débat sur une problématique primordiale : les ressources hydrauliques et les questions du développement durable.
Dans ce sens, des institutionnels, opérateurs locaux et internationaux, représentants des différentes filières de l'agriculture et organismes financiers débattront aujourd'hui des grandes lignes des politiques tracées, sinon adoptées pour le développement du secteur.
Pour ce faire, les participants discuteront des moyens nécessaires pour améliorer la production agricole, la gestion des ressources en eau -en période de sécheresse comme en période d'inondations-, et l'utilisation des moyens mis à la disposition des agriculteurs. En somme, l'objectif est d'assurer un équilibre alimentaire tout en adoptant une bonne politique de gestion de nos ressources hydrauliques afin d'assurer un développement durable selon les normes internationales.
Le souci est, par ailleurs, de mettre en place des mécanismes efficaces contre le spectre de la crise alimentaire qui frappe une bonne partie du continent africain. D'où la forte participation de groupes marocains spécialisés en la matière, à savoir le Groupe OCP qui s'est lancé récemment dans une nouvelle chaîne de production des engrais.
Mais cela n'empêche que les responsables marocains focalisent davantage leur attention sur la mise en valeur de l'ensemble du potentiel territorial comme le stipule le plan Maroc Vert qui s'articule autour de deux axes. Le premier vise le développement accéléré d'une agriculture moderne, à haute valeur ajoutée, compétitive et adaptée aux règles du marché, tandis que le second axe a pour objectif la mise à niveau des potentialités agricoles pour améliorer le revenu des agriculteurs. D'où l'adoption de l'agrégation qui repose, selon les officiels, sur la mobilisation d'une nouvelle vague d'investissements autour de nouveaux acteurs à forte capacité managériale.
En prime de la mutualisation des moyens autour des groupements professionnels et d'intérêts économiques privés, le plan concernce également le volet financier avec un budget global de 150 milliards de DH à l’horizon 2020. Un budget considérable alloué pour l'amélioration et le développement de plusieurs filières agricoles. Cette initiative inaugurée récemment par le Souverain cible quelque 1400 projets portant sur l'amélioration et le développement de différentes cultures : céréales, agrumes, olivier, figuier, amandier, légumineuses, betterave et canne à sucre. Les productions de toutes sortes de viandes bénéficient également de cette initiative qui touche une large couche professionnelle estimée à quelque 1,4 million d'agriculteurs.
Une mission confiée à l'Agence pour le développement de l'agriculture (ADA) chargée, d'autre part, d'identifier et mobiliser le foncier nécessaire à l'extension des périmètres agricoles. L'ADA se penchera notamment sur les questions de la valorisation agricole et de la mise en place de nouveaux systèmes d'irrigation, de l'équipement des exploitations, du conditionnement et de la commercialisation.