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La réforme du football marocain doit commencer par les clubs, qui, manquant de moyens financiers, reculent sur les plans continental et arabe et ne jouent pas pleinement leur rôle de pourvoyeur en joueurs des équipes nationales, a indiqué l'ex-international marocain Mustapha Hajji.
Dans un entretien au quotidien tunisien Assabah, publié dimanche, Hajji a mis l'accent sur la nécessité de restructurer les clubs et les aider à trouver des ressources financières, ce qui est de nature à mettre fin à l'exode de leurs meilleurs joueurs. En outre, Hajji, ambassadeur de la FIFA pour le fair-play, a imputé les dernières contre-performances de la sélection marocaine, entre autres, à l'instabilité au niveau de l'appareil technique, estimant que la désignation de Roger Lemerre au poste de sélectionneur national était une erreur vu que le Français n'était pas l'homme de la situation. Le meilleur joueur africain en 1998 s'est, dans ce sens, interrogé sur le limogeage de Baddou Zaki malgré ses bonnes performances avec l'équipe nationale, notamment la finale de la CAN-2004, ajoutant que le Portugais Humberto Coelho "n'a pas eu toute sa chance".
Evoquant son fils Samir, Hajji a fait savoir qu'il a rejoint un club anglais. "Il dispose d'un talent phénoménal, attendez-le, peut-être serait-il un autre Zidane", a-t-il lancé.