Après sa belle victoire à l'extérieur pour le compte de la première journée contre le Wydad de Fès (3-1), le Hassania savait qu'il aurait un examen difficile à passer, au stade Al Inbiâat, face au champion en titre, le Raja de Casablanca et dont dépendrait le jugement du public soussi et des amoureux de la ''Rouge'' comme on se plaît souvent à surnommer l'équipe. On peut dire que, même s'ils n'ont pu faire que match nul (0-0) face ''aux Diables Verts'', les camarades de Hssaïni, l'inamovible et toujours jeune capitaine du Hassania d'Agadir, ont réussi leur examen puisque le public est très satisfait de leur prestation. D'ailleurs, Jodar nous a déclaré en fin de match que c'était un bon match nul parce que ses joueurs étaient bien organisés sur le terrain, qu'ils étaient dans le match et qu'ils avaient fait tout ce qu'ils devaient faire.Mais il est bien évident qu'il reste encore beaucoup de travail à faire.
Elle est bien loin l'image du Hassania, cette équipe timorée, désorganisée et manquant d'inspiration que nous avions connue la saison passée.En effet, à voir les joueurs évoluer sur l'aire de jeu samedi après-midi, nous avions eu l'impression d'être en présence d'une équipe qui joue pour gagner et qui s'y emploie avec toute l'application voulue.
Jodar a su apporter la touche nécessaire, car désormais la construction du jeu prend naissance à l'arrière pour aboutir en zone adverse après tout un déploiement de forces sur le terrain et des passes courtes et précises.On joue avec les pieds et la tête, mais on réfléchit à ce qu'on fait pour développer intelligemment un jeu attractif mais surtout efficace. Toute une philosophie.
Certes, tout n'est pas encore parfait, mais le principal est fait. Reste maintenant à améliorer certaines façons de faire et à bien régler la machine. D'ici quelques matches, Jean-François Jodar aura réussi à former une équipe capable de rivaliser avec les meilleures formations de l'élite nationale, même si côté joueurs, il ne dispose pas encore de tous les éléments qui lui font défaut. C'est donc au comité du club de faire le nécessaire durant la deuxième phase des transferts.
Même si le résultat est un nul blanc, cela ne signifie pas forcément que le jeu développé par les deux équipes en présence n'a aucun charme. Bien au contraire, et il n'y a qu'à en juger par les applaudissements nourris de part et d'autre dans les tribunes du stade Al Inbiâat archicombles et sur les gradins où il restait quelques centaines de places libres. Il y avait quelque huit mille à neuf mille spectateurs dont presque la moitié étaient des Rajaouis. En effet, en cette journée ramadanienne, tous les Rajaouis d'Agadir et de sa région se sont donné rendez-vous au stade. La plupart d'entre eux avaient même emmené leurs jeunes progénitures arborant fièrement qui le maillots vert et blanc, qui la casquette ou l'écharpe rayée et qui la panoplie complète du parfait supporter. Dans le camp du Hassania, on a également fait de même, tout en déployant drapeaux et banderoles encourageant l'équipe locale.
Il y a lieu de noter que la première mi-temps du match a surtout été marquée par une certaine prudence de part et d'autre, le ballon étant souvent gelé au milieu du terrain. Cependant, le Hassania a eu l'avantage quant au nombre d'occasions créées surtout par Sbaï et Gérard, trois bonnes occasions aux 13ème, 31ème, 36ème minutes, contre une au Raja à la 27ème minute sur un coup de coin tiré par Aganou, le ballon ayant été repris par Metoualli et finalement dégagé par la défense gadirie. D'ailleurs, Gérard, qui a beaucoup changé cette saison, a donné le tournis à la défense des visiteurs à tel point que les défenseurs s'y mettaient souvent à deux, trois voire quatre pour tenter de contenir ses élans offensifs et éviter ainsi le pire.
Bien organisé sur le terrain, le Hassania continua à harceler la défense adverse en deuxième mi-temps, se créant ainsi plusieurs occasions. Etant de toutes les offensives locales, Gérard, très combattif, fit tout ce qu'il pouvait pour prendre en défaut la défense adverse, sur ses gardes pour lui barrer le chemin des bois.
Hormis une occasion créée à la 56ème minute suite à une attaque bien menée par Agnaoui, l'ancien sociétaire du Hassania, échouant en fin de compte face à Lahmadi qui a retrouvé toute sa forme, c'est surtout le Hassania qui avait l'avantage, face à un Raja jouant la prudence pour éviter toute mauvaise surprise. En définitive, ce fut un match intéressant à suivre et au cours duquel les vingt-deux acteurs ont fait preuve de beaucoup de faire-play. Signalons aussi que la nouvelle commission d'organisation a fait du bon travail. Et pour la première fois, depuis les matches de la Champions League, on a aménagé une tribune pour la presse qui fut malheureusement prise d'assaut par des spectateurs en quête d'une place assise ou à la recherche d'une chaise pour s'asseoir quelque part. Espérons que les organisateurs remédieront à cette situation lors des prochains matches à domicile en coordination avec les représentants de la presse.
Elle est bien loin l'image du Hassania, cette équipe timorée, désorganisée et manquant d'inspiration que nous avions connue la saison passée.En effet, à voir les joueurs évoluer sur l'aire de jeu samedi après-midi, nous avions eu l'impression d'être en présence d'une équipe qui joue pour gagner et qui s'y emploie avec toute l'application voulue.
Jodar a su apporter la touche nécessaire, car désormais la construction du jeu prend naissance à l'arrière pour aboutir en zone adverse après tout un déploiement de forces sur le terrain et des passes courtes et précises.On joue avec les pieds et la tête, mais on réfléchit à ce qu'on fait pour développer intelligemment un jeu attractif mais surtout efficace. Toute une philosophie.
Certes, tout n'est pas encore parfait, mais le principal est fait. Reste maintenant à améliorer certaines façons de faire et à bien régler la machine. D'ici quelques matches, Jean-François Jodar aura réussi à former une équipe capable de rivaliser avec les meilleures formations de l'élite nationale, même si côté joueurs, il ne dispose pas encore de tous les éléments qui lui font défaut. C'est donc au comité du club de faire le nécessaire durant la deuxième phase des transferts.
Même si le résultat est un nul blanc, cela ne signifie pas forcément que le jeu développé par les deux équipes en présence n'a aucun charme. Bien au contraire, et il n'y a qu'à en juger par les applaudissements nourris de part et d'autre dans les tribunes du stade Al Inbiâat archicombles et sur les gradins où il restait quelques centaines de places libres. Il y avait quelque huit mille à neuf mille spectateurs dont presque la moitié étaient des Rajaouis. En effet, en cette journée ramadanienne, tous les Rajaouis d'Agadir et de sa région se sont donné rendez-vous au stade. La plupart d'entre eux avaient même emmené leurs jeunes progénitures arborant fièrement qui le maillots vert et blanc, qui la casquette ou l'écharpe rayée et qui la panoplie complète du parfait supporter. Dans le camp du Hassania, on a également fait de même, tout en déployant drapeaux et banderoles encourageant l'équipe locale.
Il y a lieu de noter que la première mi-temps du match a surtout été marquée par une certaine prudence de part et d'autre, le ballon étant souvent gelé au milieu du terrain. Cependant, le Hassania a eu l'avantage quant au nombre d'occasions créées surtout par Sbaï et Gérard, trois bonnes occasions aux 13ème, 31ème, 36ème minutes, contre une au Raja à la 27ème minute sur un coup de coin tiré par Aganou, le ballon ayant été repris par Metoualli et finalement dégagé par la défense gadirie. D'ailleurs, Gérard, qui a beaucoup changé cette saison, a donné le tournis à la défense des visiteurs à tel point que les défenseurs s'y mettaient souvent à deux, trois voire quatre pour tenter de contenir ses élans offensifs et éviter ainsi le pire.
Bien organisé sur le terrain, le Hassania continua à harceler la défense adverse en deuxième mi-temps, se créant ainsi plusieurs occasions. Etant de toutes les offensives locales, Gérard, très combattif, fit tout ce qu'il pouvait pour prendre en défaut la défense adverse, sur ses gardes pour lui barrer le chemin des bois.
Hormis une occasion créée à la 56ème minute suite à une attaque bien menée par Agnaoui, l'ancien sociétaire du Hassania, échouant en fin de compte face à Lahmadi qui a retrouvé toute sa forme, c'est surtout le Hassania qui avait l'avantage, face à un Raja jouant la prudence pour éviter toute mauvaise surprise. En définitive, ce fut un match intéressant à suivre et au cours duquel les vingt-deux acteurs ont fait preuve de beaucoup de faire-play. Signalons aussi que la nouvelle commission d'organisation a fait du bon travail. Et pour la première fois, depuis les matches de la Champions League, on a aménagé une tribune pour la presse qui fut malheureusement prise d'assaut par des spectateurs en quête d'une place assise ou à la recherche d'une chaise pour s'asseoir quelque part. Espérons que les organisateurs remédieront à cette situation lors des prochains matches à domicile en coordination avec les représentants de la presse.
C'est 3 à 0 pour la Renaissance Marocaine de Berkane
