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La délégation s'est félicitée du progrès réalisé à travers l'adoption et les amendements de plusieurs législations, notamment pour ce qui est du Code de la famille, du Code de la nationalité, du Code du commerce, du Code du travail et du code pénal, regrettant toutefois l'existence de dispositions discriminatoires y compris dans le Code de la famille en relation avec le mariage, le divorce et la garde des enfants.
Relevant les déficiences dans le cadre légal de protection, en particulier pour les femmes et les filles qui travaillent comme employées domestiques et les femmes migrantes, la délégation a exhorté le gouvernement à accélérer les délibérations sur les projets de loi relative à la violence domestique, aux travailleurs domestiques et migrants.
Le Groupe de travail, qui reconnaît que le leadership et la volonté au niveau des plus hautes instances de la société marocaine ont été des facteurs déterminants dans la réalisation des progrès qu'a connus le Maroc, a plaidé pour la bonne application des dispositions de la nouvelle Constitution ainsi que la bonne interprétation des lois en vigueur de manière à préserver et garantir ces acquis démocratiques.
Concernant la vie politique et publique, la délégation a reconnu le rôle important que les listes nationales électorales ont joué pour le nombre de femmes élues à l'échelle nationale et locale, notant cependant que de telles mesures ne sont pas contraignantes malgré les garanties constitutionnelles et la loi électorale ainsi que la loi sur les partis politiques.
Le gouvernement est aussi appelé à mettre en place des mesures supplémentaires pour la parité au sein des instances politiques qui puissent être en conformité avec les standards internationaux. Il devrait aussi incorporer les recommandations de la Commission consultative sur la régionalisation quant à l'intégration de l'approche genre dans tous les aspects de la régionalisation marocaine.
Les experts onusiens ont également souligné les besoins en matière de représentation adéquate des femmes dans les positions de prise de décision à travers toutes les institutions de l'Etat, y compris l'exécutif, le législatif et le judiciaire.
S'agissant des femmes rurales et pauvres, qui doivent être une partie intégrante des réformes historiques que connaît le pays, la délégation a appelé le gouvernement à prendre des mesures concrètes afin d'assurer que ces femmes soient pleinement associées dans la prochaine phase de mise en œuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui devra impliquer les commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et des représentants de la société civile.
Composé de cinq expertes, le Groupe de travail, qui présentera les conclusions et recommandations finales de sa visite au Maroc dans son rapport au Conseil des droits de l'Homme en juin prochain, a exhorté le gouvernement à mobiliser tous les moyens disponibles pour combattre les stéréotypes et la représentation négative de la femme.
Lors de sa mission, la délégation a examiné le cadre législatif en vigueur au Maroc pour la promotion de l'égalité et l'élimination de la discrimination fondée sur le sexe et la mise en œuvre des législations pertinentes, tout en mettant l'accent sur certaines déficiences en matière de protection juridique.