Le ministère et le SDJ trouvent un terrain d’entente
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Un PV d’accord a été signé hier entre les deux parties pour enterrer la hache de guerre et, surtout, garantir aux syndicalistes leurs droits et répondre aux doléances, maintes fois réitérées, des fonctionnaires de ce département stratégique. Signé à Rabat, ce PV d’accord a été conclu à la suite d’une médiation de trois jours à laquelle ont participé des personnalités de premier plan dont les bâtonniers Abdessalam Al Bakioui, Abderrahim El Jamaai, Abdelaziz Benzakour, Abderrahmane Benaamar, Mohamed Raissouni et les Maîtres Jamila Siouri et Abdelaziz Nouidi.
Cet accord porte sur dix-huit points, à savoir la méthodologie du dialogue sectoriel et son institutionnalisation, la mise en œuvre du statut particulier des fonctionnaires du greffe, l’annulation de l’épreuve orale des examens professionnels, ainsi que la création d’une école nationale de greffe et la réparation pour les basses échelles. Font partie également de cet accord l’amélioration des conditions de travail dans l’ensemble des tribunaux du Royaume et leur restructuration, la publication d’un guide des fonctions et des compétences, l’exploitation des salles d’audience des tribunaux, la participation du SDJ dans l’élaboration des projets de loi relative à l’appareil judiciaire, entre autres.
Contacté à ce propos, le secrétaire général du SDJ, Abdessadek Saaidi, a déclaré qu’« à travers la signature de l’accord avec le ministère de la Justice et des Libertés, et les compromis mutuellement acceptés, le SDJ adresse un message clair et net à l’opinion publique et à tous les acteurs du secteur pour leur montrer que notre syndicat place l’intérêt du simple citoyen marocain à la tête de ses priorités et veille, depuis toujours, au bon fonctionnement de l’appareil judiciaire ». « Les militants du SDJ qui ont consenti d’énormes sacrifices et déployé de grands efforts en travaillant tout au long du mois d’octobre dernier même les week-ends, et ce pour rattraper les retards accumulés au niveau des juridictions et remédier aux désagréments causés aux justiciables, donnent la preuve de leur esprit de citoyenneté », a-t-il fait savoir.
« La signature de cet accord est un témoignage pour l’œuvre des grands bâtonniers et également des associations des droits de l’Homme qui ont participé activement à cette médiation », a-t-il poursuivi.
« Nous souhaitons que le ministère de la Justice soit réceptif et ouvert au dialogue afin de dépasser les entraves rencontrées auparavant », a conclu Abdessadek Saaidi .
Par ailleurs, la grève et les sit-in prévus pour les 17 et 18 avril ont été suspendus, selon le communiqué publié par le SDJ.