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A l’issue de cette réunion, le SDJ, dans un communiqué publié en cette occasion, exprime sa grande surprise quant à la constitution d’une commission par le gouvernement en vue d’étudier le cahier revendicatif du personnel de la justice. Tout en considérant cette mesure d’anti- constitutionnelle, le SDJ estime que cette commission est mort-née du fait de la contradiction criante entre la déclaration du porte-parole du gouvernement et l’allocution du Premier ministre prononcée lors du Conseil de gouvernement défendant les doléances légitimes du personnel de la justice, indique ledit communiqué.
Appel a été également lancé aux autres services pour le port du brassard les jours de grève, de même que la campagne d’un million de signatures est lancée pour faire aboutir le projet de ce grand chantier et faire face à l’attitude du gouvernement empêtré dans sa réforme de la Justice.
Et de poursuivre qu’à l’issue de cette rencontre qui a été consacrée à l'examen de la situation sociale critique que vit le personnel de la Justice à travers tous les tribunaux du Royaume, le SDJ souligne que le fait que le ministère des Finances prévoit de réduire le budget du ministère de la Justice dans la loi de Finances de 2011 est la preuve que le gouvernement n’est pas près de prendre au sérieux le cahier revendicatif du personnel de la Justice.
Convaincu de l’impasse où se trouve ledit cahier, de l'absence de toute volonté politique du gouvernement et de son désengagement, du manque de sérénité et d'efficacité du dialogue sectoriel et en l'absence de solutions objectives aux multiples problèmes des greffiers, le Syndicat démocratique de la justice se voit contraint de recourir de nouveau à ce débrayage pour faire valoir ses revendications, nous a déclaré Abdessadek Essaidi, secrétaire général du SDJ.
Et de rappeler qu'après une année du discours Royal du 20 août 2009 et l'appel lancé au gouvernement pour élaborer le plan d'une réforme globale et profonde de la justice, un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme, rien n'a été entrepris pour donner plus d'impulsion aux mesures censées rendre justice aux fonctionnaires du secteur, notamment la consécration de la moralisation, la révision du statut du corps de la magistrature et la promulgation du statut des greffiers.
La question des œuvres sociales qui n'a pas bougé d'un iota continue de susciter l'inquiétude du SDJ. D’ailleurs, celui-ci n’a eu de cesse de relever certains dysfonctionnements notamment au niveau des marchés douteux conclus avec certaines entreprises, l'équipement reflétant la marginalisation, et le sentiment d'exclusion de tout le personnel de la justice.