Lahcen Daoudi qui s’est vu confier le portefeuille de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique serait le seul à voir une approche participative entre son ministère et le SNESUP. La réalité est tout autre. C’est ce que s’apprête à lui rappeler ledit syndicat les 13 et 14 mai courant.
Ce débrayage décidé par le Conseil national du SNESUP, réuni samedi dernier, sera accompagné également d’un sit-in de protestation d’une heure devant le siège du ministère à Rabat, et ce à partir de 11h.
Le torchon continue donc de brûler entre le département de Lahcen Daoudi et le SNESUP qui passe à l’action après avoir constaté des tergiversations, une incapacité et une absence de volonté de l’Exécutif et du département de tutelle de répondre aux revendications des enseignants et de résoudre les problèmes dont souffre le secteur.
Après plusieurs réunions avec le ministère de l’Enseignement supérieur et qui n’ont pas été pour faire avancer les négociations, le SNESUP s’est rendu compte de l’attitude du gouvernement qui persiste à ignorer le cahier revendicatif des enseignants-chercheurs et qui ne fait qu’attiser davantage la tension dans l’université marocaine. Une situation marquée ces derniers temps par une violence sans précédent, et qui est appelée à se détériorer si rien n’est entrepris pour rendre à l’université son aura d’antan.
Revendications on ne peut plus légitimes et qu’il urge de satisfaire en toute responsabilité et non en usant d’un langage indigne comme vient de le faire le ministre de l’Enseignement supérieur sur les colonnes d’un journal de la place.