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Abbas El Fassi choisissant les jeunes comme cible et Internet comme moyen de communication, veut nous faire croire ou plutôt aux Marocains que sa législature, contrairement à ce que l’on prétend, s’est déroulée sous le signe de réussites éclatantes.
Tous les projets structurants réalisés, ce sont le fait du gouvernement actuel. Si le pays a échappé à la crise qui a secoué le monde, c’est encore lui. Si tous les jeunes en âge de travailler ont du travail, c’est toujours lui. Si tous les Marocains mangent à leur faim et payent leur huile, leur sucre et leur essence à un prix dérisoire, c’est encore et toujours lui.
Autrement dit, le gouvernement actuel et à sa tête Abbas El Fassi, c’est le père Noël. Il va de soi que les réalisations diplomatiques et les succès enregistrés dans l’affaire du Sahara, c’est grâce au gouvernement en place. Jamais auparavant, un cabinet ministériel n’a eu la chance d’enregistrer autant de succès.
C’est un gouvernement exceptionnel avec un Premier ministre exceptionnel que le Maroc et les Marocains ont eu la chance de connaître.
C’est à regretter que la date fatidique du 25 novembre est bientôt là pour le renvoyer dans ses pénates !
On devrait le maintenir pour toujours afin que les Marocains continuent de vivre dans l’opulence.
Autrement c’est faire preuve d’ingratitude !
Contrairement à ce qu’il nous fait croire ou gober pour utiliser un terme péjoratif, le gouvernement actuel est loin de revendiquer le bilan positif dont il se fait valoir.
Certes quelques réalisations ont pu se faire, mais en dehors de sa propre initiative ou volonté. Il faisait preuve plutôt d’un cabinet fantôme pas tel que l’on entend en Grande-Bretagne ou d’autres pays du même genre.
C'est-à-dire que le gouvernement Abbas El Fassi n’était que l’ombre de lui-même. Il subissait les événements au lieu de les créer. Il agissait sous la contrainte et la pression de la rue ou des partenaires sociaux.
Dans ce cas, il n’y a pas lieu de se montrer euphorique. La satisfaction dont il se réclame n’est pas méritée. Il se doit d’être plutôt modeste et observer profil bas.
Il semble que le gouvernement actuel ait mal choisi sa cible, c'est-à-dire les jeunes pour vanter son bilan. Qui d’autres que les jeunes connaissent mieux les affres de la crise ? Eux qui battent à longueur de journées le pavé devant le Parlement ou tout autre bâtiment gouvernemental et administratif pour réclamer le droit au travail et à une vie décente.
Non, le gouvernement Abbas El Fassi ne peut se targuer d’avoir réalisé le bien-être des Marocains. D’autres avant lui ont pu faire beaucoup mieux que lui. Ils pouvaient faire encore plus, si on ne leur avait pas mis les bâtons dans les roues.