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"Je veux dire ça en Italie, dans mon pays. Hier encore, nous avons assisté dans le championnat d'Italie à un épisode de racisme. Ce n'est plus acceptable", a déclaré Infantino.
Le match Atalanta Bergame-Fiorentina, comptant pour la 4e journée de Serie A, a été interrompu quelques minutes dimanche après des cris racistes ayant visé Dalbert, latéral brésilien du club florentin.
L'ancien joueur de Nice s'en est plaint à l'arbitre du match, M. Orsato, qui a arrêté le jeu et demandé la diffusion d'un message par le speaker du stade. Ce message a été accueilli par des sifflets nourris.
"On doit dire non au racisme, sous toutes ses formes, dans le foot et dans la société. Mais on doit aussi le combattre, l'expulser du foot et de la société une bonne fois pour toutes, en Italie et ailleurs", a déclaré Infantino lundi.
Dès dimanche, le président de la Fifa avait eu des mots très durs à propos de la situation dans les stades italiens, estimant que celle-ci était "grave" et ne s'était "pas améliorée".
"Le racisme se combat par l'éducation, en le condamnant, en en parlant. On ne peut pas accepter le racisme dans la société et dans le football", avait déclaré Infantino, invité sur la chaîne Rai2.
Depuis le début de saison, le Belge de l'Inter Milan Romelu Lukaku et l'Ivoirien de l'AC Milan Franck Kessié ont déjà été ciblés par des cris de singe, sans qu'aucune sanction n'ait été prise.
La saison dernière, ce sont Blaise Matuidi, Kalidou Koulibaly et Moïse Kean qui avaient été victimes de ce phénomène, récurrent depuis des années en Italie.