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Forte hausse des prix mondiaux de la viande et des produits laitiers

L’Indice FAO atteint sa valeur la plus élevée depuis 10 mois

Samedi 11 Mai 2019

En avril 2019, les prix mondiaux des produits alimentaires ont atteint leur plus haut niveau en un an, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soulignant une forte hausse du côté des prix de la viande et des produits laitiers.
La hausse concerne tous les produits alimentaires de base couverts,  notamment la viande et les produits laitiers dont les prix ont connu une forte hausse ainsi que les huiles végétales et le sucre qui ont connu une progression on ne peut plus modeste.
Selon des récents chiffres de l’agence onusienne, l'Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 170 points en avril correspondant à une hausse d' 1,5% depuis mars.
Pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l'évolution mensuelle des principaux groupes de produits alimentaires,  « il reste cependant 2,3% en deçà de sa valeur de l’année dernière à la même période ».
A noter que les céréales ne sont pas concernées par cette hausse. Et pour cause : les grandes quantités disponibles à l'exportation ont entraîné une baisse pour le quatrième mois consécutif, a expliqué la FAO.
En détail, il ressort des données publiées par l’agence que l'Indice FAO des prix des produits laitiers a affiché une augmentation de 5,2% par rapport à mars, ce qui correspond à un gain de 10,7 points.
Cette hausse, la quatrième consécutive s’explique par la forte demande d'importations au niveau mondial, selon la FAO notant que les cours internationaux du beurre, du lait entier en poudre et du fromage ont augmenté en avril dernier. Mais, « en revanche, les prix du lait écrémé en poudre ont été en repli pour le deuxième mois consécutif, sous l’effet d’un ralentissement prolongé de la
demande ».
En raison d’une forte hausse des cotations mondiales des prix de la viande porcine, l’agence onusienne relève que l'Indice FAO des prix de la viande a augmenté de 3%, soit une progression de 4,9 points par rapport au mois précédent.
« Les prix de la viande bovine, de la viande de volaille et de la viande ovine se sont tous affermis, ce qui traduit une tension générale dans ce segment de marché au niveau mondial », a relevé la FAO dans un communiqué.
A noter que l'Indice FAO des prix des huiles végétales a également affiché une hausse de 0,9% par rapport à mars, suite principalement à la hausse des valeurs des huiles de palme et de soja.
En effet, « les cotations pour l'huile de palme ont rebondi en raison de la hausse de la demande mondiale et de la réduction des stocks dans les principaux pays exportateurs, tandis que les prix de l'huile de soja ont grimpé en raison d'une forte demande de l'industrie biodiesel et du secteur alimentaire aux Etats-Unis ».
En ce qui concerne l'Indice FAO des prix du sucre, il a gagné 1,4 point de plus en avril, correspondant à une hausse de 0,8%. « Cette hausse s’explique en grande partie par une plus grande stabilité du prix du pétrole brut, tandis que la hausse du prix de l'énergie a encouragé le recours à la canne à sucre pour produire de l'éthanol au Brésil », a souligné la FAO.
Quant à l'Indice FAO des prix des céréales, comme indiqué plus haut, les chiffres disponibles font état d’un recul s’établissant en moyenne à 160 points en avril, soit une baisse de 2,8% (4,7 points) par rapport au mois d’avant.  Il s’agit du quatrième mois de baisse consécutive.
Soulignons que le blé est de toutes les céréales dont les prix marquent le plus fort recul en avril, sous l’effet des perspectives de forte reprise de la production en 2019, dans un contexte de disponibilités exportables abondantes, selon la FAO.
« Les prix du maïs accusent eux aussi un fléchissement, principalement du fait des récoltes sud-américaines, qui s’annoncent meilleures par rapport aux estimations précédentes », a-t-elle relevé.
L’agence a également noté que l’Indice FAO des prix du riz, a en revanche globalement stagné en avril, sous l’effet de tendances contradictoires qui ont animé le marché dans ses différents segments et pour les riz de toutes provenances.

Alain Bouithy

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