Condamnation
Le journaliste Ali Anouzla, poursuivi depuis plusieurs mois pour «terrorisme», a indiqué jeudi avoir été condamné en appel à un mois de prison avec sursis dans une autre affaire, pour «diffamation» et «atteinte à des institutions publiques», sur plainte du ministère de l’Intérieur.
Alors, qu’en mars, cette plainte avait été rejetée en première instance «pour vice de forme», la Cour d’appel a prononcé jeudi une peine d’un mois de prison avec sursis et 5.000 dirhams d’amende, a déclaré à l’AFP Ali Anouzla.
Il a affirmé n’avoir pas été mis au courant de cette nouvelle audience en appel, et dénoncé une «justice qui n’est pas indépendante».
Démantèlement
Les éléments de la Gendarmerie Royale de Tanger ont mis hors d'état de nuire, récemment, une bande spécialisée dans l'escroquerie.
Les faits remontent à lundi dernier, lorsqu'un individu se faisant passer pour un gendarme a été arrêté à bord d'une voiture de location, précise la Gendarmerie Royale dans un communiqué rendu public jeudi.
La fouille du véhicule a permis la découverte et la saisie d'une somme de 31.400 DH, de cartes d'identité nationale et de fiches anthropométriques appartenant à des victimes auxquelles il promettait des embauches au sein de certaines administrations publiques moyennant des sommes allant de 10.000 à 20.000 DH, ajoute la même source.
Meurtre
Le procureur du tribunal de Salta (nord-ouest de l'Argentine), devant lequel comparaissent depuis le 25 mars dernier trois Argentins, accusés du viol et du meurtre d'une touriste marocaine et de son amie française en 2011, a requis mercredi la perpétuité à l'encontre de deux prévenus, soit la peine maximale fixée par le Code pénal de ce pays.
Houria M. et son amie Cassandre B, âgées à l'époque de 24 et 29 ans, avaient été sauvagement assassinées par balles, le 15 juillet 2011, après avoir été violées alors qu'elles effectuaient une randonnée dans la région de Salta.
Les corps des deux victimes, criblés de balles, avaient été retrouvés deux semaines après leur disparition dans un parc naturel de San Lorenzo, à une quinzaine de kilomètres de Salta.