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Vu la flambée de prix, il y a crise. Ses clients sont devenus de plus en plus rares.
A l’ancienne médina de Casablanca, à « D’haïbiya », un quartier qui regroupe des échoppes de bijoutiers, plusieurs vendeurs ont préféré baisser leurs rideaux en cette période de crise pour profiter de vacances forcées qui coïncident avec le mois sacré de Ramadan. Les bijoutiers qui ouvrent encore leurs magasins, attendent, l’ennui sur leurs visages, qu’un client leur tombe du ciel.
Les rares personnes qui franchissent leurs portes le font généralement pour vendre leurs bijoux. L’Amine des bijoutiers de la place nous a confié que « le prix du gramme flambe à cause de hausse du prix de l’once chez les grossistes ».
Ces derniers ont-ils augmenté leurs prix à cause de la flambée des titres aurifères à l’international ?
Rien n’est moins sûr. Le cours de ce minerai au Maroc évolue, en effet, presque en vase clos, notamment du fait que l’approvisionnement en matière première de l’industrie nationale de la bijouterie ne dépend que marginalement de l’importation et reste en grande partie lié au recyclage des bijoux. Cela fait que le marché local est doté d’une logique propre qui peut parfois paraître paradoxale.
La preuve, alors qu’à l’international la demande de l’or, sous toutes ses formes, augmente consécutivement à l’actuelle phase de hausse des prix, la demande marocaine de bijoux en or maintient une tendance baissière comme le relatent plusieurs bijoutiers, qu’ils soient établis dans les quartiers populaires ou qu’ils aient pignon sur rue dans les plus chics galeries commerciales.
Ce n’est toutefois pas suffisant pour fermer leurs commerces. « Notre métier est là puis il y aura toujours une réparation à faire sur un bijou en or », nous a précisé un bijoutier.







