Le Festival Mawazine, créé en 2001, s’inscrit dans une démarche d’ouverture sur les cultures du monde, en offrant au public un véritable voyage musical aux quatre coins de la planète. Diversité de sons et de rythmes, tel est la devise de cet événement, devenu en quelques éditions un Festival de renommée internationale.
Sa nouvelle édition, prévue du 30 mai au 7 juin 2014, consacre, comme à l’accoutumée, une place de choix aux artistes marocains. Musique gnaouie, classique, chaâbi, rai ou encore musique urbaine, tous les genres issus du répertoire national y seront représentés.
Selon un communiqué de l’Association Maroc Cultures, la première soirée, qui se déroulera à Salé, sera inaugurée par un concert de l'artiste qui sera désigné comme lauréat de Génération Mawazine 2014. Sera également au rendez-vous l'artiste Tarik Batma, qui brasse aisément le hip-hop, l’électro, le rap, tout en fouillant dans les tiroirs de la world music. De son côté, la jeune Maroco-Suisse, Samia Touil, influencée par le pop, le rock et la musique orientale, promet un concert haut en couleur. Le public ne manquera pas d'applaudir également, lors de cette première soirée, le célèbre Said Mosker qui a su fusionner de nombreux styles de musique, pour produire des titres inspirés de la vie quotidienne des Marocains.
Sur la scène de Nahda, cette 13ème édition du Festival Mawazine réserve, entre autres, une soirée 100% féminine et marocaine. Le vendredi 6 juin, trois grands noms de la chanson marocaine, au féminin, se produiront pour le plus grand bonheur du public. Il y aura tout d'abord Rachida Talal, originaire du Sud marocain, et qui a joué un rôle prépondérant dans le rayonnement actuel du chant hassani. Elle sera suivie de Saida Charaf, une véritable égérie, à la voix envoûtante et qui excelle aussi bien dans le répertoire sahraoui, que dans la chanson amazighe et la musique traditionnelle marocaine. La soirée sera clôturée en beauté avec la chanteuse Latifa Raafat, figure emblématique s'il en faut, de la chanson marocaine.
Pour sa part, la salle Renaissance proposera, comme chaque année, un panorama complet du «tarab» et des plus belles musiques traditionnelles en provenance du Maroc, du Maghreb et du Proche-Orient. Cette scène contribue largement, depuis plusieurs années déjà, à la richesse et à la diversité musicale du patrimoine artistique arabe, tout en braquant les projecteurs sur les plus grands talents dans ce domaine. Les rideaux de ladite salle se lèveront sur un spectacle singulier, au titre assez curieux: «Rallumer les étoiles : Kan Ya Ma Kan». Sous la direction artistique de Mehdi El Kindi, et avec une mise en scène de Fatym Layachi, cette création artistique compile à souhait des thèmes ancestraux et de musiques médiévales, de flamenco, melhoun, malouf et nouba, pour les présenter sous une forme nouvelle.
L’art de l’aïta ne sera pas du reste, puisqu'il sera célébré en la personne de Jamal Eddine Zerhouni, l'un des maîtres incontestés de ce genre musical. Une autre soirée sera consacrée à la musique andalouse, et connaîtra la participation du maestro Mohamed Bajeddoub. Le melhoun sera également au rendez-vous avec une des ses plus grandes cantatrices, Majda El Yahyaoui.
De quoi satisfaire mélomanes et passionnés des musiques marocaines en tous genres.