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Pour en revenir à la pelouse, son état se serait dégradé à cause des matchs à répétition qu’elle aurait récemment accueillis, et notamment ceux comptant pour les éliminatoires de la Coupe Mohammed VI. Cela implique qu’avant ces rencontres, la pelouse était en parfait état, ce qui est loin d’être le cas.
Programmée courant septembre pour des travaux qui devraient durer trois semaines, on l’espère enfin, cette fermeture et surtout son timing auraient été choisis par le prestataire chargé de l’entretien de la pelouse, à cause de considérations techniques et climatiques. Les graines qui vont être plantées ne pouvaient l’être lors de la période estivale. Du coup, on se pose la question de savoir pourquoi on n’a pas procédé aux plantations de ces graines pendant les huit mois précédents.
En tout cas, la qualité de la pelouse du Complexe Mohammed V est un vieux serpent de mer auquel les gestionnaires du complexe n’ont toujours pas trouvé la parade. Du coup, pour éclairer l’opinion publique sur le sujet, voici quelques éléments afin de mieux comprendre les différents procédés de pose de gazon.
Tout d’abord, il y a la pose la plus traditionnelle : le semis. Développé depuis plus de vingt ans, le gazon de placage est un gazon naturel cultivé en gazonnière puis livré sous forme de rouleaux ou de pavés. Avant de l’installer, il faut penser à réaliser une étude sur les parcelles de test avant de créer un mélange de graines à même de parvenir à un tapis végétal résistant et qui répond aux exigences techniques et esthétiques. Le principal inconvénient du semis réside dans le temps d’attente. Puisqu’il faut attendre un an au minimum, avant que la pelouse ne soit jouable.
Ensuite, il y a le procédé du placage. Contrairement au semis, il ne faut pas plus de 3 semaines pour que le gazon soit opérationnel. Vous l’aurez compris, son principal avantage réside dans le gain de temps à la fois au niveau de la pose et de l’entretien. A contrario, il est connu pour les difficultés techniques qu’il occasionne. A commencer par le risque de « rejet de greffe ». Un risque possible dans le cas où le gazon ne s’adapterait pas au sol. En sus, son entretien est plus contraignant puisqu’il faut en permanence veiller à ce que l’enracinement soit solide et que l’imperméabilité soit aussi efficace sur le stade qu’en gazonnière.
A priori, on doute que le Complexe Mohammed V dispose d’une pelouse de qualité et donc d’une pose en semis. C’est la raison pour laquelle il est beaucoup moins résistant aux aléas climatiques et demande beaucoup d’entretien.