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Une situation qui n’a rien à envier aux PNR qui sont très rarement invités à donner leur avis. Ils se sont manifestés pendant 52 minutes en 3 mois, soit 0,95% du temps accordé aux personnalités publiques. Dans son rapport couvrant le 1er trimestre 2013, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a indiqué que le temps de parole accordé aux personnalités publiques féminines, dans les journaux d’information n’a pas dépassé les 7% que 2M où les interventions de ces personnalités ont à peine dépassé les 33 minutes.
Radio Atlantic reste la station qui leur a accordé le volume horaire le plus élevé par rapport aux autres médias (00.58.44) soit 22.7% des interventions publiques féminines même s’il n’a consacré que 5,77% à ces femmes.
Concernant le temps de la parole au PNR dans les journaux d’information, le rapport de la HACA révèle que le passage de ces partis n’a pas dépassé les 24 minutes au niveau de la télévision nationale et 14 minutes dans les radios publiques. Même auprès des radios privées, ces partis ne sont pas mieux lotis puisque le volume horaire qui leur est accordé ne dépasse pas les 10 minutes.
Qu’en est-il donc du temps restant ? Il est monopolisé par le gouvernement en accaparant plus de 56% du temps de parole avec une durée de 29 heures, 52 minutes, 58 secondes, soit plus de 44% du temps total.
Le chef du gouvernement occupe à lui seul 4,49% du temps de parole avec deux heures, 23 minutes, 01 seconde, suivi des Chambres professionnelles (2,43%), et des partis non représentés au Parlement avec 1,18%.
Dans les médias audiovisuels privés, l’Exécutif a eu droit à un taux de 28,14%, contre 3,10% pour le chef du gouvernement, 20,14% pour les syndicats, 15,32% pour les organisations professionnelles et 1,94% pour les Chambres professionnelles.
Les partis politiques représentés au Parlement viennent en deuxième position en termes de temps de parole dans les médias audiovisuels publics avec 19,2, dont 9,86% pour la majorité et 9,34 pour l’opposition, suivis des syndicats (7,49%) et des organisations professionnelles (6,04%). Une situation en contradiction avec le Dahir de 2002 portant création de la HACA qui stipule que « le temps cumulé des interventions des membres du gouvernement et des partis de la majorité parlementaire ne doit pas dépasser le double du temps consacré aux partis de l’opposition». Or, la majorité et le gouvernement totalisent 55% alors que l’opposition n’a droit qu’à 11% du temps de parole, soit un cinquième.