Les bonnes manières nous ont appris d’être prévoyant, respectueux et galant à l’égard de la femme. Pas facile quand la femme refuse d’être femme, se comportant en goujat(e), et en étant elle-même gravement macho et foncièrement misogyne.
La femme dont il s’agit « brille » par un effacement inégalé. A telle enseigne que trop peu de Marocains et de Marocaines la connaissent, bien qu’elle coûte des millions au contribuable à chaque fin de mois.
Libre à elle de ne pas avoir assisté à la grande marche du 8 Mars, puisqu’elle a choisi de faire partie d’un bord qui a une conception, bien particulière, de la femme et de ses droits. Mais de là à accuser des dizaines de milliers de femmes qui y ont pris part de s’être laissé soudoyer en se faisant payer 100 dirhams chacune pour ce faire, il faut être bouché pour le penser. C’est, ni plus ni moins, de l’autoflagellation. C’est de l’ignominie. Madame (oui, oui tout à fait !) Soumya Benkhaldoune aurait mieux fait de se la boucler plutôt que d’oser des propos aussi légers, aussi irresponsables.
Et dans l’élan, elle s’est même estimée en mesure de donner des leçons à l’opposition qu’elle accuse de « ne pas être à la hauteur des aspirations du peuple ». Rien que ça !
Et que dire d’une femme (on continue, malgré tout à le penser) qui se positionne contre les aspirations de la femme ? Franchement …