-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Elle a souligné dans ce cadre que « l’un des principaux objectifs du ministère des Habous et des Affaires islamiques est de chercher à renforcer l’implication de l’institution des Waqfs dans le développement économique et social, et ce à travers une approche participative avec les opérateurs économiques », ajoutant que «la spécificité de ce ministère réside dans la promotion des aspects sociaux et solidaires sous les auspices de S.M le Roi, qui a décidé, dans un geste humanitaire sage, d’exonérer les locataires des biens Habous de leurs loyers en raison des répercussions de la pandémie et du confinement ».
Dans le même contexte, Fatiha Saddas a mis l’accent sur les dispositions injustes contenues dans le Code régissant la gestion des biens Habous, ajoutant que «les commerçants, artisans et petits entrepreneurs souffrent en raison des augmentations successives des prix des loyers, qui peuvent atteindre 150%, en plus des traitements injustes qu'ils endurent quotidiennement du fait de la gestion des dossiers des loyers et des réclamations, car votre administration ne prend pas en compte les conditions épidémiologiques et la stagnation économique que connaît le pays ».
La parlementaire ittihadie a appelé le ministre Ahmed Taoufiq à clarifier sa politique d'urgence et les mesures que son ministère a prises en faveur des locataires des biens Habous durant cette conjoncture critique que traverse l'économie du pays. Elle a par là même prôné la révision de certains articles du Code régissant la gestion des biens Habous pour soutenir les artisans qui sont en faillite à cause de la faiblesse et du manque de revenus.
M.T