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Pour les secrétaires généraux desdites centrales, Abderrahamane Azzouzi, Hamid Chabat et Mohamed Yatim, l’offre gouvernementale et en deçà de leurs attentes, aussi proposent-ils de l’améliorer afin qu’elle puisse mieux répondre aux nécessités sociales de l’heure.
Dans le mémoire qu’ils ont remis au Premier ministre, les 3 syndicats proposent une augmentation brute de plus de 800 dirhams du salaire mensuel des fonctionnaires classés dans les échelles de 5 et 11 et de 700 DH pour ceux classés à l’échelle 10 et plus. De même qu’ils ont appelé à l’adoption de l’échelle mobile des salaires.
Pour ce qui est du seuil minimal exonéré d’impôt, il a été arrêté à 36.000 DH tout en appelant à la révision des tranches et des taux imposables. Une indemnité a été également demandée pour le travail dans les zones éloignées et difficiles à partir de septembre 2009 au profit des secteurs de l’enseignement et de la santé et d’en faire bénéficier aussi, à partir de janvier 2011, les fonctionnaires relevant d’autres départements publics et ceux des collectivités locales. La révision du décret relatif à cette indemnité doit être faite de manière consensuelle avec les syndicats.
Les centrales syndicales ont réclamé la révision du système de promotion, une promotion exceptionnelle à partir de 2003 et élever le quota à 33% à compter de janvier 2011.
Pour ce qui est des retraités, le 3 syndicats ont demandé à ce que le seuil minimal de leur pension soit de 1000 DH.
En ce qui concerne le secteur privé, les doléances syndicales ont été comme suit : augmentation du SMIG à 3000 DH, création d’une caisse pour perte d’emploi et faire bénéficier les salariés à revenu modeste de logements sociaux.
A rappeler que lors de l’ouverture de la session d’avril, le gouvernement avait proposé une augmentation des salaires de 500 dirhams à compter du 1er juillet, qui coûtera au Trésor quelque 7 milliards de dirhams. Dans le secteur privé, le gouvernement a suggéré d'augmenter le salaire minimum (SMIG) de 10 pour cent et de faire passer le montant des retraites de 600 à 1 000 dirhams.
De plus, les autorités étudient un régime d'assurance pour les employés lorsque leur entreprise se met en faillite et qu'elle se trouve dans l'incapacité d'honorer ses engagements sociaux envers ses salariés. Elles ont également promis de présenter une loi sur les indemnisations en cas de perte d'emploi.