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Elle n’a pas manqué l’occasion de féliciter les militantes usfpéistes des avancées qu’elles ont réalisées dernièrement sur tous les plans. Elle les a, de même, félicitées du changement démocratique qu’a connu leur instance. Selon elles, le fait de restructurer le Secrétariat national de l’instance féminine du parti en offrant plus de chance aux jeunes est une avancée à encourager. Ce qui montre, d’après Haas, la volonté de pérenniser les acquis en assurant un avenir plus stable et plus démocratique à l’action féminine.
D’autre part, la secrétaire générale de l’Internationale socialiste a ouvert le débat sur un point très important, celui des quotas de la femme dans les multiples participations du parti aux événements internationaux. Elle a exprimé le souhait de voir ce quota fixé au minimum à 30% dans chaque délégation du parti. Et ce, vu l’importance de la femme socialiste, plus précisément la femme ittihadie, dans le devenir de l’action politique à travers le monde. Pour Hass, la femme ittihadie est devenue un acteur prioritaire dans l’action politique de son parti et aussi dans toutes les manifestations socialistes à travers le monde.
La réunion du mardi a été également l’occasion de débattre de la situation de la femme marocaine séquestrée dans les camps de Tindouf. Surtout que Haas a exprimé son engagement quant à l’importance de l’intégrité territoriale du Maroc et le soutien apporté à ses femmes frappées par l’oubli dans les camps de Tindouf.
Hass a lancé un appel, depuis le siège de l’USFP à Rabat, à toutes les instances internationales afin de résoudre la situation de ces femmes privées de leurs droits les plus élémentaires.
Pour sa part, Khadija Qariani a promis à la responsable internationale de poursuivre la lutte jusqu’à ce que ce dossier soit clos. Une position partagée par toutes les militantes du parti, notamment les membres du secrétariat national, qui ont manifesté leur mécontentement à l’égard du silence international flagrant devant cette catastrophe humaine dont souffre la femme dans les camps de la honte.
Les débats se sont focalisés davantage sur les avancées réalisées par le Maroc en matière des droits de l’Homme et plus spécialement les droits de la femme et de la famille. Haas a salué ces avancées et a fait montre de sa pleine solidarité avec le Secrétariat national de la femme ittihadie pour faire avancer les choses et réaliser plus de droits en la matière. Surtout que Khadija Qariani et les autres militantes ont détaillé à l’invitée les points susceptibles de ralentir le processus démocratique dans ce sens. Dans leurs interventions respectives, elles ont fait rappel aux avancées réalisées en matière des droits, notamment celles relatives au Code de la famille, la participation féminine dans l’action politique, le droit à l’égalité des chances et des avantages sociaux dans l’emploi, etc. Elles ont même informé leur invité sur leur riche programme d’action qui englobe entre autres, de nouveaux droits à acquérir, à savoir une loi contre l’avortement, le droit à l’accès aux soins, etc.
En fin de cette session de travail, Khadija Qariani et Marlène H. W. Haas se sont donné rendez-vous pour concrétiser des partenariats et des accords et consolider leur travail commun en vue d’améliorer l’action féminine socialiste et d’acquérir de nouvelles avancées. D’autres rencontres sont prévues dans les mois à venir pour établir un agenda de travail entre l’organisation féminine du parti et la section féminine de l’Internationale socialiste. D’autant plus que lors de cette première rencontre de Rabat, les deux parties ont découvert plusieurs points et visions communs qui peuvent se concrétiser dans l’avenir.