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Les députés ittihadis ont indiqué à travers leur question que l’opération de transit des Marocains voyageant au Maroc à partir de l’Espagne en passant par le port d’Algésiras se déroule dans des conditions désastreuses du fait de la décision brutale et inattendue interdisant la vente des billets par les agences de voyages à l’intérieur de ladite structure portuaire, qui était pourtant usuelle depuis très longtemps, accordant de ce fait l’exclusivité de la transaction à quelques bureaux affiliés aux sociétés de navigation qui en monopolisent désormais les profits impactant ainsi les citoyens marocains.
L’intervention développe que la modification irrationnelle et sans préavis de ce processus, le renversement du système de réservation des billets qui était en cours depuis plusieurs décennies et l’interdiction intimée aux agences de voyages de prodiguer leurs prestations aux voyageurs engendrera un état d’engorgement et d’entassement et entravera la fluidité de leur passage les acculant à se tenir dans de longues files épuisantes pour les femmes, les personnes âgées et les enfants en particulier.
A cet effet et afin de rétablir cette situation incongrue, les deux députés ont interpellé le responsable gouvernemental en charge des affaires des Marocains résidant à l’étranger au sujet des mesures et dispositions d’urgence préconisées par son département pour favoriser et faciliter le transit de ceux qui passent par le port d’Algésiras pour atteindre Tanger dans des conditions convenables de même qu’ils l’ont questionné sur d’éventuelles démarches vis-à-vis du voisin espagnol quant à la reconsidération de cette décision «injuste».
Pour sa part, le député ittihadi Abdennour Elhassnaoui a formulé une question écrite à l’adresse du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ayant trait à la détérioration patente des services du Consulat du Royaume à Montréal au Canada. Il a indiqué, à ce propos, qu’émettre une demande ou retirer un document administratif nécessite une attente interminable dans de longues files, ce qui occasionne une endurance, une énorme perte de temps et un mécontentement général dans les milieux des ressortissants marocains au moment où la quasi-totalité des instances administratives ont dépassé les schémas classiques pour s’acheminer vers le numérique et la simplification des procédures administratives.
Aussi, le député, membre du Groupe socialiste, a-t-il interpellé le ministre sur les mesures que comptent prendre ses services pour éluder lesdits dysfonctionnements et améliorer les prestations consulaires en rompant avec les pratiques qui portent atteinte à la réputation de nos institutions à l’étranger.
Par ailleurs, dans le cadre d’un tout autre volet, le député ittihadi Mohamed El Bouaâmri, quant à lui, a adressé au ministre de l’Intérieur une question écrite relative à la nécessité opportune de la création d’un commissariat de police à la Commune de Deroua dans la province de Berrechid.
Le membre du Groupe socialiste a souligné, à cet égard, que la progression démographique que connaît le territoire de ladite commune dont la population a atteint près de 120 mille habitants induisant ainsi l’élargissement du cercle des dérapages sécuritaires en dépit des efforts louables de la gendarmerie Royale, nécessite, plus que jamais la création d’une telle structure de police et l’intensification des opérations de contrôle et de ratissage.
Le député El Bouaâmri a r appelé en outre qu’une question écrite avait déjà été formulée à ce sujet en date du 7 décembre 2021 et a indiqué que le Conseil communal précédent avait, à cet effet, consenti à réserver un lot de terrain d’une superficie de 3500 m2, issu du patrimoine communal à ce projet …
Ainsi, compte tenu de l’importance du sentiment de sécurité pour le citoyen de cette ville qui s’étend sur près de 20 kilomètres et jouit d’une situation stratégique considérable, le député ittihadi interpelle le ministre au sujet de la réactivité de son département face à cette exigence sociale et sécuritaire …
D’autre part, de son côté, le député Mohamed Laâssel a adressé au nom du Groupe socialiste à la Chambre des représentants à la ministre de l’Economie et des Finances une question orale autour des problématiques qui surviennent des suites du surendettement.
Il a indiqué, à ce sujet, que la valeur des dettes extérieures et intérieures accumulées ont atteint des proportions record, représentant plus de 92% du PIB global du Royaume, avoisinant, selon un rapport statistique du ministère de l’Economie et des Finances les 374 milliards de dirhams, soit plus de 41 milliards de dollars à mars 2021.
Le député ittihadi a fait observer que l’adoption d’une telle politique d’endettement ne fera qu’accentuer la dépendance du pays à l’égard des institutions financières internationales dont particulièrement la Banque mondiale et le FMI, ce qui consacre la perte de souveraineté nationale et la soumission forcée aux conditions contraignantes imposées par ces institutions telles les mesures d’austérité en matière de services sociaux consistant à privatiser ces derniers, à disloquer la fonction publique et à totalement libéraliser l’économie et les prix.
Dans ce contexte, Mohamed Laâssel a interpellé la ministre sur le traitement réservé par son département aux problématiques posées par le volume des dettes accumulées et sur la conduite à tenir préconisée pour parvenir à se libérer de cette dépendance affligeante à l’égard des institutions financières internationales.
Rachid Meftah