-
Pas de hausse globale du risque de cancer pour les enfants nés sous PMA
-
La justice népalaise ordonne de limiter le nombre de permis pour l'ascension de l'Everest
-
Déforestation: Les outils financiers comme les crédits carbone ne tiennent pas leurs promesses
-
Une start-up veut accélérer la traduction des mangas avec l'IA
-
Un apiculteur devient le héros d'un match de baseball aux Etats-Unis
Mental Floss explique en effet que plusieurs possibilités étaient considérées, pour combattre le Japon et notamment répliquer à l’attaque de Pearl Harbor. A une époque où les habitations japonaises étaient encore largement faites de bois et de papier, provoquer des incendies était une option, mais comment?
Un chirurgien dentiste américain, Lytle S. Adams, songea aux chauves-souris. En 1948, dans une interview accordée au Bulletin of the National Speleological Society, il expliquait:
«Je revenais du Parc national des grottes de Carlsbad, au Nouveau Mexique, et j’avais été considérablement impressionné par les batailles de chauves-souris... Est-ce que ces millions de chauves-souris ne pourraient pas être équipées de bombes incendiaires et larguées depuis des avions?»
Il se trouve qu’Adams connaissait Eleanore Roosevelt. Il parvient donc à obtenir une audience à la Maison Blanche, rapporte The Atlantic. La proposition, bien qu’excentrique, fut examinée par un comité scientifique. Et finalement approuvée par Roosevelt.
En mars 1943, raconte Mental Floss, des grottes du Texas, abritant des millions de chauves-souris répondant aux critères voulus, avaient été repérées. «Pendant l’année suivante, 2 millions de dollars (l’équivalent de 25 millions de dollars selon la valeur courante), furent dépensés pour tester la théorie d’Adams. (...) L’armée pensait que les bombes chauves-souris pouvaient en effet fonctionner».
Cependant, durant l’année 1944, il fut finalement décidé que les chauves-souris ne seraient pas prêtes à temps. Le projet fut annulé.